an aerial view of a body of water

Credits image : GeoNadir / Unsplash

Technologie
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Pierre qui roule amasse la mousse… de mer!

« L’océan est un jardin secret qui fait vagues! » Et chez Bedrock, ils l’ont bien compris en lançant leurs véhicules sous-marins autonomes pour la cartographie des fonds marins. Avec un financement de 25,5 millions de dollars, la société se fraye un chemin dans le secteur en pleine croissance de l’énergie éolienne offshore.

Mais les éoliennes en mer ne sont pas que des ventilateurs géants, ce sont de véritables bâtiments sur l’eau qui exigent des bases solides et un suivi régulier. Habituellement, ce travail est réalisé par de grands navires équipés de sonars, mais ce processus a de nombreux inconvénients. En plus du coût élevé, l’utilisation de sonars perturbe la faune marine et les données recueillies manquent souvent de précision.

« Chez Bedrock, ils transforment les contraintes en opportunités, en modernisant la cartographie des fonds marins. »

Bedrock a alors saisi l’opportunité et a lancé son propre véhicule sous-marin autonome (VSA) en 2020. Ils ont aussi créé une plateforme en ligne, Mosaic, afin de gérer les données produites. Le VSA, équipé de multiples capteurs, peut ainsi recueillir une multitude d’informations sur les fonds marins, allant de leur forme à la détection d’objets métalliques.

Le plus beau dans tout ça ? Les données peuvent être collectées et partagées en une seule journée, contrairement aux mois voire des années requis pour les sondages océanographiques traditionnels. Et en ces temps où les promoteurs de parcs éoliens sont en concurrence pour les contrats fédéraux et les terrains valables, chaque minute compte.

Et encore, ce n’est pas tout ! À l’origine, Bedrock se proposait de réaliser des reconnaissances sur demande pour les différents clients. Mais ils se sont rendu compte du potentiel de leurs données et ont décidé de devenir un fournisseur de données indépendant. Ils peuvent ainsi choisir les zones qu’ils souhaitent cartographier et vendre les données à ceux qui sont prêts à payer. Un modèle d’affaires plus simple et rentable qui conserve la propriété intellectuelle pour la société.

Après deux ans de prototypage et d’affinement de leur modèle d’affaires, Bedrock a recueilli 25,5 millions de dollars lors d’un tour de financement. L’objectif est désormais de démontrer la viabilité commerciale de leur entreprise.

Alors, même si la révolution éolienne offshore fait long feu et les clients potentiels se tarissent, l’entreprise ne sera pas à court d’occupation. Les fermes éoliennes nécessitent une surveillance et un entretien réguliers, donc le VSA de Bedrock aura toujours du pain sur la planche. Comme l’a bien dit DiMare, cofondateur de Bedrock : « Nous n’entrons pas dans un avenir où moins d’informations sur les infrastructures essentielles sont acceptables ».

Source : Techcrunch

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