« Qui peut le ciment peut le crime », comme dirait notre pote Corneille (ou plutôt me dirait, si j’avais un pote Corneille). Le monde moderne est une jungle en béton, dans laquelle le ciment – ce liant clé du béton – a un rôle de grand méchant. Il est l’un des matériaux les moins écologiques, pesant presque 10% du carbone rejeté mondialement. Du logement au transport en passant par le commerce, il est partout. Mais un béton écolocarbonate, capable d’ingérer du CO2, pourrait changer la donne.
Rick Fox, l’homme qui est passé de l’anti-pivot au pivot de ce changement climatique, sera parmi nous sur la Salle de la Durabilité pour parler de « Faire quelque chose de concret pour le climat » à la TechCrunch Disrupt 2023, du 19 au 21 septembre à San Francisco.
« Notre amie la Jungle pourrait devenir une éponge à carbone »
Si vous l’aviez manqué, Rick Fox n’est pas qu’un ex-basketteur triple champion NBA ni un acteur récurrent des séries américaines. Aujourd’hui, en tant que fondateur et CEO de Partanna, la start-up du béton moins carbone, il compte laisser quelque chose derrière lui en visant le changement climatique dans la raquette.
On est très impatients d’en savoir plus sur le parcours startupistique de Fox, les origines de Partanna et pourquoi il a choisi le béton. On aimerait aussi connaître comment l’entreprise compte utiliser les 12 millions de dollars de financement pre-seed qu’elle vient de recevoir de Cherubic Ventures, quelle est la demande actuelle pour son produit, quand aura lieu la prochaine levée de fonds et comment la croissance future se profile. On a tant à dire !
Précisons que Rick Fox a troqué son maillot de la NBA pour celui de pionnier de l’e-sport avant de fouler les parquets du monde des start-ups. Après avoir travaillé avec des marques de Fortune 500, il est actuellement ambassadeur des Bahamas, et avec son costume de philanthrope, il a aidé à créer la Bahamas Relief Foundation apportant des opportunités de développement immobilier dans la région.
Et maintenant, chers lecteurs, il est temps pour moi de quitter le béton armé de mes blagues pour aller jouer aux briquettes la prochaine révolution verte. Qui l’eût cru ? Le béton prend clairement une teinte plus verte. On pourrait peut-être l’appeler « béton arboré ». Je vous laisse méditer sur cette pierre deux coups. À bientôt !
Source : Techcrunch