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Credits image : Gennady Zakharin / Unsplash

Astronomie
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Planètes Siamois-Espace : les astres se font des câlins cosmiques.

« Dans l’espace, personne ne vous entend contempler les autres planètes. » Nos astronomes pensent avoir trouvé la première paire de planètes partageant la même orbite autour d’une étoile, un fait tout à fait inédit dans l’immensité spatiale. L’étoile en question, nommée PDS 70 et située à quelques 370 années-lumière de notre bonne vieille Terre, voit l’un de ses mondes confirmés avoir un mystérieux compagnon.

Nous ne parlons pas ici du héros solitaire sur le chemin de retour vers sa planète d’origine, non. Il s’agit d’un nuage de débris détecté le long de l’orbite de ce monde connu, qui, selon notre équipe, pourrait bien être la matière première d’une nouvelle planète ou les restes d’une déjà formée, à moins que ce ne soit son doudou perdu du temps où elle était encore en couche… spatiale !

« Les exotrojans ont été jusqu’à présent comme des licornes », déclare Jorge Lillo-Box, l’un des astrophysiciens de l’équipe. « La théorie les autorise à exister, mais personne ne les a jamais détectés ».

Le concept de planètes co-orbitantes ne date pas d’hier, mais il aurait pu être vu flotter à côté du vaisseau de Colomb lors de sa découverte de l’Amérique, tant il est vieux de presque deux décennies. Mais il restait une théorie. Jusqu’à maintenant ? Le système PDS 70 est devenu la cible de ces chercheurs de planètes exotroja bloquées sur l’orbite des planètes, car il s’agit de la seule école de planètes confirmée, où les mondes en formation ont encore des cartables en laine de lama.

Notre bien-aimée PDS 70 b, avec une autre planète géante gazeuse non moins primitive, PDS 70 c, se gavent encore de matériel provenant de leur étoile. Ces planètes sont entourées d’un disque de gaz et de poussière à l’aspect formateur de planètes, avec un grand écart creusé par ces mêmes planètes.

Il serait difficile à ce stade de faire des suppositions sur l’exoplanète trojane potentielle. Elle partagerait la même distance relative avec son étoile hôte que PDS 70 b, mais son climat pourrait différer en fonction de ce dont est fait la planète en co-orbite, si elle a une inclinaison et si elle tourne sur son axe.

L’étape suivante consistera à confirmer la détection en février 2026, lorsque les scientifiques prévoient d’utiliser le même observatoire au Chili pour voir si PDS 70 b et le nuage de débris se déplacent ensemble le long de l’orbite.

Si ce qu’ils soupçonnent est vrai, cela pourrait fournir le soutien solide que notre cher colosse d’Irun espérait au fond de sa cafetière pour l’idée que les planètes trojanes sont un phénomène naturel dans le processus de formation des planètes.

Source : Mashable

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