« Nous devons opter pour des véhicules autonomes. Sinon, les voitures se mettront en grève », une citation ludique pour illustrer la relation de Elon Musk avec la voiture autonome. Le PDG de Tesla a confirmé mercredi qu’il était en discussion avec des constructeurs automobiles majeurs pour utiliser Tesla FSD, le système avancé d’assistance à la conduite de l’entreprise. Pour ceux qui se demandent encore, c’est comme si Super Mario partageait sa super étoile de puissance avec le méchant Bowser, oui oui, c’est bien ça!
Tesla FSD, pour ‘Full Self-Driving’, est le système qui permet aux voitures de conduire de manière autonome sur les autoroutes et dans les rues urbaines. Les autres constructeurs automobiles qui souhaiteraient adopter la technologie FSD devraient donc intégrer à la fois le logiciel et la suite matérielle de Tesla. Le géant de l’électronique. Mettez simplement de côté les anciennes croyances de conduite, chaussez vos lunettes de réalité augmentée et découvrez la nouvelle façon de conduire sans même avoir besoin de regarder la route.
« La conduite autonome de Tesla, qui change les règles du jeu, est prête à être partagée avec d’autres constructeurs automobiles. »
Dans le futur proche selon Musk, le défi est de former la FSD à toutes les situations possibles qui pourraient se présenter sur la route. Aujourd’hui, environ 400 000 voitures Tesla sont équipées de la FSD, et cette information nous a été révélée lors du rapport de gains du deuxième trimestre de l’entreprise. Vous vous demandez probablement pourquoi Musk insiste autant pour intégrer FSD dans ses voitures, comme s’il s’agissait d’une affaire de software-napped software-napping? La raison est simple : l’objectif de l’entreprise est de collecter le plus de données possible sur les environnements routiers réels.
La seconde arme secrète de Tesla en vue de l’autonomie totale est le super-ordinateur Dojo, qui semble sortir d’un manga de science-fiction. M. Musk n’a pas tari d’éloges sur ce dispositif, qu’il compte utiliser pour former les voitures Tesla à la conduite autonome. Imaginez juste votre voiture comme un étudiant travaillant dur pour résoudre des problèmes d’algèbre et vous avez une idée de ce qu’est Dojo. L’entreprise compte investir 1 milliard de dollars dans cette super machine qui, selon Tesla, pourra faire 1 quintillion d’opérations en virgule flottante par seconde. On ne sait pas encore si le Dojo va vraiment résoudre tous les problèmes de Tesla, ou si c’est juste une autre tentative d’Elon Musk de marquer encore plus de points auprès de ses fans de science-fiction.
Alors, faisons un point : nous avons donc une flotte de voitures qui apprennent avec le super ordinateur Dojo à conduire toutes seules, des promesses d’Elon Musk de voitures entièrement autonomes et pour couronner le tout, des réticences et des régulations de sécurité de la part des autorités. Tout cela ressemble à une superproduction Hollywoodienne où vous pouvez difficilement dire si le héros (Elon Musk) triomphera ou s’il sera vaincu par le méchant (les autorités et leurs régulations). Quoi qu’il en soit, notre conseil est de rester branché sur cette histoire, car quelque chose nous dit que la fin sera à couper le souffle.
Afin de conclure, disons-le avec humour : avec toutes ces promesses d’autonomie, il semblerait que Musk veuille vraiment que nous devenions des « passagers » dans nos voitures. Et espérons que cela ne ressemble pas à un épisode prévisible d’un film de science-fiction où les voitures prennent le contrôle. Ce serait alors un vrai « Auto-crash-tophe » !
Source : Techcrunch