satellite view of earth's surface

Credits image : NASA / Unsplash

Astronomie
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« ASTRANIS : Vers l’infini et l’Alaska! »

« Perdre sa connexion n’est jamais plaisant, pourtant lorsque c’est un satellite entier qui se déconnecte, c’est une autre galaxie de problèmes qui pointe son nez! »

L’entreprise start-up spécialisée dans l’internet basé dans l’espace, Astranis, a annoncé vendredi dernier que son premier satellite commercial internet ne pourra pas desservir continuellement l’Alaska à cause d’une défaillance de ses deux panneaux solaires.

Lancé au début de mai par une Falcon Heavy de SpaceX, le satellite internet exclusivement dédié à l’Alaska, prénommé Arcturus, donnait toute satisfaction jusqu’à ce que soudainement, un problème de pointage surgisse avec l’ensemble d’entraînement des panneaux solaires, ce qui empêche maintenant ces derniers de fournir une alimentation suffisante au satellite.

« L’Arcturus est en état de sécurité et totalement sous notre contrôle, mais pour l’instant, la mission de fourniture de connectivité Internet en Alaska est retardée. »

Astranis a donc décidé de mettre en place son plan B, soit lancer un « UtilitySat », un satellite de secours jusqu’alors non divulgué. Ce dernier, de même taille qu’Arcturus (environ 400 kilogrammes), partira en orbite plus tard cette année, dans le cadre d’une mission de co-voiturage SpaceX Falcon 9. Cependant, ce nouveau satellite aura une capacité inférieure et ne compensera pas entièrement la perte de couverture due au dysfonctionnement d’Arcturus.

Gedmark, le PDG d’Astranis, prévoit de remplacer complètement le satellite dédié à l’Alaska début 2025. Néanmoins, la géostationnaire d’Astranis, située à environ 22 000 miles de la surface de la Terre, permet à ses satellites d’être moins coûteux, plus faciles à fabriquer et plus rapides à lancer. Ce qui est pratique dans des situations comme celle-ci puisqu’une défaillance en orbite ne signifie pas la perte financière d’autres satellites dans la GEO.

Enfin, le différent est particulièrement éclairant au vu des récents problèmes techniques rencontrés par le satellite Viasat-3 de la société Viasat. Mais, contrairement à l’alternative proposée par Astranis, cette défaillance pourrait entraîner une réclamation d’assurance ahurissante de 420 millions de dollars.

C’est ce qu’on appelle faire un pas de géant vers la connexion totale, sans perdre le nord! Trompé en Alaska, Astranis démontre que, même dans l’espace, lorsqu’un satellite ferme la porte, une autre s’ouvre… et elle est souvent plus brillante!

Source : Techcrunch

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