A MacBook with lines of code on its screen on a busy desk

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« Géants de la tech et l’IA : un accord à pas de velours »

« L’IA avance à la vitesse de la lumière, mais nous aimons tous un bon spectacle de lenteur gouvernementale, non ? » Alors que la mise en place d’une législation solide sur l’IA pourrait encore prendre des années, l’industrie progresse à la vitesse de la lumière. Pour éviter que l’IA ne prenne le dessus, l’administration Biden a rassemblé des « engagements volontaires » de sept des plus grands développeurs d’IA pour poursuivre des objectifs communs de sécurité et de transparence.

S’agissant d’OpenAI, Anthropic, Google, Inflection, Microsoft, Meta et Amazon, ces entreprises s’engagent sans contrainte à ces pratiques et enverront des représentants à la Maison Blanche pour rencontrer le Président Biden aujourd’hui. Pas besoin de se cacher, il n’y a aucun règlement ni sanction envisagée ici – c’est uniquement du volontariat. Alors que l’État ne peut pas demander des comptes à une entreprise qui ne respecte pas ses engagements, cela deviendra probablement un sujet public.

« Un accord de grandes sociétés tech en faveur de l’IA : une victoire du volontariat sur le contrôle. »

Voici donc les heureux élus qui passeront à la soirée de la Maison Blanche : Brad Smith de Microsoft, Kent Walker de Google, Dario Amodei d’Anthropic, Mustafa Suleyman d’Inflection AI, Nick Clegg de Meta, Greg Brockman d’OpenAI et Adam Selipsky d’Amazon Web Services. N’oublions pas de souligner que cet événement manque cruellement de présence féminine. Mais ne vous inquiétez pas, aucun milliardaire n’a été laissé seul à la maison.

Ces sept entreprises (et sans doute d’autres qui ne bénéficient pas d’un traitement VIP) se sont engagées à plusieurs choses notamment : effectuer des tests de sécurité internes et externes des systèmes d’IA avant leur lancement, partager avec le gouvernement, le monde universitaire et la « société civile » les informations sur les risques de l’IA et les techniques de mitigation, ou encore développer une façon robuste de marquer les contenus générés par l’IA. La liste est longue, mais pour faire court, c’est comme faire une checklist avant de partir en vacances. Des choses à faire à l’avance pour assurer votre tranquillité d’esprit plus tard.

Ces engagements sont volontaires, mais on peut imaginer que la menace d’un décret exécutif, qui est « actuellement en développement », est là pour encourager leur respect. Par exemple, si certaines entreprises ne permettent pas le test de sécurité externe de leurs modèles avant leur lancement, le décret pourrait mettre en garde la FTC contre les produits d’IA prétendant offrir une sécurité robuste. Actuellement, un décret exécutif est en vigueur demandant aux agences de surveiller les biais dans le développement et l’utilisation de l’IA.

La Maison Blanche est clairement désireuse de prendre les devants face à cette prochaine grande vague technologique, après avoir été prise de court par les capacités de disruption des réseaux sociaux. Le président et le vice-président ont tous deux rencontré des dirigeants de l’industrie et sollicité des conseils sur une stratégie nationale en matière d’IA, tout en dédiant une bonne partie des fonds à de nouveaux centres et programmes de recherche en IA. Bien sûr, la machine scientifique et de recherche nationale est déjà bien lancée, comme le montre ce rapport de recherche du DOE et des National Labs.

Alors, nous pouvons dire que l’IA est peut-être rapide, mais la Maison Blanche ne semble pas en reste. Dans cette course à l’IA, que le meilleur gagne ! Comme le dit le vieil adage, « qui va piano, va AI no…Ah non, ce n’est pas ça. »

Source : Techcrunch

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