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Les grands acteurs de l’IA se sont-ils vraiment engagés pour plus de sécurité et de transparence ?

Comment s’adapter à une industrie aussi dynamique que l’IA ? Alors que nous attendons qu’une IA puisse le faire à notre place, voici un récapitulatif des nouvelles récentes dans le monde de l’apprentissage machine. Cette semaine, nous avons vu OpenAI, Anthropic, Google, Inflection, Microsoft, Meta et Amazon s’engagent volontairement à poursuivre des objectifs communs de sécurité et de transparence de l’IA devant l’administration Biden. Mais quelles sont exactement ces promesses ?

Il n’y a aucune règle ou contrôle proposé ici, ces pratiques sont purement volontaires. Cependant, ces engagements indiquent, en grandes lignes, les approches et les politiques réglementaires de l’IA auxquelles chaque fournisseur pourrait se conformer aux États-Unis comme à l’étranger. Mais quelles sont vraiment ces intentions ?

Les engagements sont une étape importante, même s’ils ne sont pas contraignants. Mais on se demande s’il n’y a pas des motifs cachés de la part des signataires.

OpenAI aurait rédigé une note interne de politique qui montre que l’entreprise soutient l’idée d’exiger des licences gouvernementales de toute personne souhaitant développer des systèmes d’IA. Sam Altman, PDG d’OpenAI, a soulevé cette idée lors d’une audition au Sénat américain en mai, durant laquelle il a soutenu la création d’une agence qui pourrait délivrer des licences pour les produits d’IA et les révoquer si quelqu’un enfreint les règles. Mais est-ce réellement bénéfique pour l’industrie ?

Dans une récente interview avec la presse, Anna Makanju, vice-présidente des affaires mondiales d’OpenAI, a insisté sur le fait qu’OpenAI ne « pousse » pas pour l’obtention de licences et que l’entreprise ne soutient les régimes de licences que pour les modèles d’IA plus puissants que le GPT-4 actuel d’OpenAI. Mais ces licences gouvernementales, si elles sont mises en œuvre de la manière proposée par OpenAI, pourraient provoquer un affrontement avec les start-ups et les développeurs open source qui pourraient les voir comme une tentative de rendre l’accès à l’espace plus difficile. Est-ce une stratégie équitable ?

Il s’agit d’une situation préoccupante. Mais, si les décideurs politiques se mobilisent, il y a encore de l’espoir pour des garanties suffisantes sans une ingérence excessive du secteur privé. Alors, quels sont les autres actualités de l’IA à surveiller ?

Pour les autres actualités de l’IA ces derniers jours :

  • Le responsable de la confiance et de la sécurité d’OpenAI démissionne.
  • Des instructions personnalisées pour ChatGPT.
  • Les outils d’écriture d’actualités par IA de Google.
  • Apple teste un chatbot similaire à ChatGPT.
  • Meta lance Llama 2.
  • Les auteurs protestent contre l’IA générative.
  • Microsoft apporte Bing Chat à l’entreprise.

N’oublions pas aussi les nouvelles intéressantes dans le domaine de la recherche en IA. Fable Studios, qui réalisait précédemment des films d’animation en 3D et en images de synthèse pour la VR et d’autres médias, a présenté un modèle d’IA appelé Showrunner qui prétend pouvoir écrire, diriger, jouer dans et monter une émission de télévision entière. Mais est-ce vraiment le futur de l’industrie médiatique ?

Source : Techcrunch

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