men carrying globe statue during daytime

Credits image : Jonathan Chaves / Unsplash

AstronomieHardware
0

Atomos Space va-t-elle révolutionner le marché des services de transfert orbital ?

La startup Atomos Space, spécialisée dans la logistique spatiale, va-t-elle réussir à révolutionner le marché émergent des services de transfert orbital ? Atomos compte lancer sa première mission de démonstration sur le Transporter-10 de SpaceX au premier trimestre 2024. Un pari audacieux pour cette entreprise de cinq ans d’âge, qui envisage d’envoyer deux vaisseaux spatiaux : Quark, un véhicule de transfert orbital (VTO) et Gluon, un véhicule cible.

Le véhicule Quark sera-t-il capable de se séparer de la fusée Falcon 9 de SpaceX, de rejoindre de manière autonome Gluon, de s’y arrimer et de se ravitailler à partir de ce dernier ? C’est en tout cas l’ambition d’Atomos qui espère réussir cet exploit technique à l’occasion de cette mission.

À quoi serviront réellement ces manœuvres ? Le but est de démontrer la méthode qu’Atomos souhaite mettre en œuvre pour déployer de grandes constellations de satellites. Les charges utiles des clients seront intégrées à Gluon pour le lancement et capturées en orbite par Quark.

Cette technique pourrait changer radicalement l’économie de l’exploitation des vaisseaux spatiaux en orbite.

Selon Vanessa Clark, cofondatrice et PDG d’Atomos, mener à bien ce type de rendez-vous spatial est l’équivalent pour Atomos de l’atterrissage de la première étape du Falcon 9 de SpaceX. Cela changerait la donne en termes de coût pour le transport et la mobilité dans l’espace, et les services que Atomos pourrait offrir.

Alors, quelle est l’approche spécifique d’Atomos par rapport à ses concurrents ? Plutôt que de lancer des VTO jetables comme étages de boost, Atomos envisage d’utiliser des VTO « résidents de l’espace », qui sont déjà en orbite et prêts à déplacer des satellites. Concevoir un vaisseau spatial réutilisable qui s’arrime à la charge utile en orbite permettrait de réduire les coûts pour Atomos et ses clients.

La compagnie s’oriente également vers une approche intégrée, en construisant à la fois le VTO et le véhicule cible pour le rendez-vous orbital. Selon Vanessa Clark, les problèmes rencontrés par d’autres entreprises lors des tentatives de démonstration de rendez-vous en orbite sont souvent liés à un manque d’intégration.

Après cette mission de démonstration, Atomos prévoit de lancer un Quark entièrement opérationnel pour entrer en service commercial, et de développer un autre VTO, le Quark Mark II, qui sera équipé de bras robotisés et capable de desservir des clients en orbite géosynchrone.

Dans une perspective à plus long terme, Atomos cherche également à se différencier grâce à son investissement continu dans la propulsion nucléaire. Bien que cette capacité ne soit pas encore disponible, il s’agit de l' »état final » vers lequel Atomos se dirige, selon William Kowalski, cofondateur et COO.

Avec cette ambition de taille, qu’est-ce qui attend Atomos dans le futur ? L’entreprise a pour objectif de tester un réacteur à fission de faible puissance en orbite dans les prochaines années. Bien que visant principalement à démontrer la technologie, Kowalski souligne que la mission servira également à clarifier de nombreuses réglementations complexes et floues autour de l’énergie nucléaire. Oserons-nous parier sur l’avenir brillant d’Atomos Space dans le secteur du transfert orbital ?

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.