Êtes-vous conscient de la croissance exponentielle des startups qui numérisent la chaîne d’approvisionnement sanitaire et les cadres réglementaires administrant les activités d’e-pharmacie à travers le continent africain ? L’année dernière, le cabinet de conseil en santé mondial Salient Advisory a réalisé une enquête auprès de plus de 80 entreprises dans quatre pays africains. Quelle serait la situation cette année ?
Cette fois-ci, le cabinet a approfondi le segment de la chaîne d’approvisionnement sanitaire en Afrique. Il a élargi le champ de ses recherches et a apporté quelques ajustements. Par exemple, il a recherché des startups dans 54 pays (contre quatre l’année dernière) et a inclus des entreprises proposant des offres verticalisées pour la chaîne d’approvisionnement sanitaire. Quels ont été les résultats de cette initiative ?
En suivant près de 350 innovateurs dans 27 pays, le rapport 2023 de Salient Advisory souligne que les chaînes d’approvisionnement de santé publique à travers le continent sont contestées et surchargées. Cela laisse la plupart des Africains avec peu de choix qu’acheter des produits auprès des innovateurs de santé privés. La question cependant est que l’approvisionnement en santé privé est fragmenté de la fabrication à la distribution. Comment ces défis pourraient-ils être résolus à l’aide de la technologie ?
Les startups se tournent vers la technologie pour améliorer l’accessibilité, la disponibilité et la qualité des produits de santé en Afrique.
« Une chose à considérer qui s’est passé depuis la pandémie au Nigeria, est le ralentissement que nous avons remarqué dans les approvisionnements comme le matériel de protection individuelle (EPI) », explique Yomi Kazeem, consultant senior pour l’Afrique de l’Ouest chez Salient Advisory. « Ces problèmes existaient en raison des failles dans les chaînes d’approvisionnement en santé. Comment les startups de santé utilisent-elles la technologie pour tenter d’améliorer ces chaînes d’approvisionnement sur le continent pour garantir un meilleur et plus sûr accès aux produits sanitaires ? »
Les conclusions du conseil consultatif de Salient montrent également comment les gouvernements africains (environ 11 dans la recherche) travaillent avec des innovateurs de la chaîne d’approvisionnement sanitaire. Ce sont près de 50 partenariats qui utilisent leurs solutions technologiques pour résoudre les défis à long terme liés à la disponibilité, à l’accessibilité et à la qualité des produits de santé. Peut-on en dire plus à ce sujet ?
Dans une interview avec TechCrunch, Kazeem explique les conclusions de Salient, en soulignant l’importance des innovateurs travaillant en partenariat avec les gouvernements. Il mentionne également les boucles qui nécessitent d’être comblées malgré les efforts louables et les disparités dans le financement à travers les écosystèmes d’innovation de la chaîne d’approvisionnement. Quelles sont les implications de ces découvertes pour l’initiative Investing in Innovation (I3), orientée vers les startups dirigées par des femmes ?
Les conclusions du rapport précisent que les partenariats nécessitent une aide. S’agit-il d’un soutien du gouvernement ou d’un tiers ? Quel est le contexte derrière cette affirmation ? La réponse à ces questions est essentielle pour comprendre le paysage de l’innovation en matière de santé en Afrique. C’est le moment de poser des questions, de déterrer des faits et d’explorer les perspectives pour l’avenir. La santé numérique africaine continuera-t-elle sur cette trajectoire ascendante ?
Source : Techcrunch