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Credits image : Markus Spiske / Unsplash

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La Kids Online Safety Act (KOSA) menace-t-elle notre liberté sur Internet?

Est-ce que la Kids Online Safety Act (KOSA) menace notre liberté sur Internet? Cette semaine, les écrivains de fan-fiction ne se contentent pas de revisiter l’univers de Barbie ou de créer des scènes torrides avec les super-héros Marvel. Non, ils écrivent à leurs sénateurs pour exprimer leurs inquiétudes sur l’avenir du web à cause de KOSA.

KOSA a suscité une vague d’opposition de différentes communautés Internet, de Tumblr aux défenseurs de la vie privée sur le web. En particulier, les détracteurs craignent que le projet de loi n’entrave l’accès des jeunes LGBTQ+ à des ressources en ligne positives ou ne facilite la surveillance des personnes cherchant à avorter par les gouvernements locaux. La question qui se pose est donc: la protection des enfants en ligne justifie-t-elle une telle intrusion dans la vie privée et la liberté d’expression des internautes?

Pouvons-nous vraiment protéger les jeunes en ligne sans violer la vie privée et la liberté d’expression des internautes?

Initialement présenté par les sénateurs Marsha Blackburn (R-TN) et Richard Blumenthal (D-CT), KOSA souhaite protéger les jeunes sur Internet en limitant les fonctionnalités addictives, en permettant aux mineurs de se désinscrire des systèmes de recommandation algorithmiques et en restreignant l’accès aux données personnelles des mineurs. Cependant, si ces propositions semblent justes, de nombreuses organisations des droits de l’homme et de la confidentialité numérique s’opposent fermement à ce projet de loi. Pourquoi une telle opposition?

Plus de 100 organisations de défense des droits de l’homme et de la vie privée numérique estiment qu’il ne serait pas possible d’appliquer KOSA sans exiger de chaque internaute qu’il vérifie son âge, ce qui augmenterait considérablement la collecte d’informations personnelles sensibles. De plus, un contrôle d’âge pousserait les utilisateurs à fournir des informations personnellement identifiables, ce qui pourrait compromettre leur confidentialité et dissuaderait l’accès à des informations sensibles en ligne. Faut-il vraiment recourir à de telles mesures de contrôle ?

Même si KOSA a été modifié pour préciser que les plateformes ne seront pas obligées de mettre en place une fonction de vérification de l’âge, il reste incertain de savoir comment ces plateformes pourraient respecter les exigences de KOSA sans contrôle d’âge. De plus, KOSA donnerait aux procureurs généraux des États le pouvoir de forcer les plateformes à protéger les mineurs contre les contenus nuisibles. Mais qui décide de ce qui est nuisible ou non ?

Malgré les vagues de critiques, il est crucial de noter que les intentions de KOSA sont nobles et celles-ci visent à protéger les jeunes en ligne. Mais nous devons nous demander : y a-t-il un meilleur moyen de faire cela sans sacrifier la liberté d’expression et le respect de la vie privée ?

Source : Techcrunch

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