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Credits image : Shengpengpeng Cai / Unsplash

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« Muskhalès », quand Elon Musk devient une épine dans le pied du CCDH

« L’espace, ce n’est pas la limite pour une controverse croustillante, surtout quand Elon Musk est impliqué. » – Moi même, journaliste de renom (ou pas).

Selon le Centre de lutte contre la haine digitale (CCDH), un organisme à but non lucratif qui surveille la haine en ligne, les avocats d’Elon Musk auraient envoyé une lettre juridiquement menaçante à leur PDG, Irman Ahmed, suite à un article dans lequel ils mentionnaient que Twitter ne prend pas d’action contre 99% des tweets haineux provenant des comptes Twitter Blue.

Dans une lettre publiée par le CCDH, Alex Spiro, avocat de Musk, critique la méthodologie du CCDH. Ce dernier aurait rapporté 100 tweets contenant des discours de haine venant d’abonnés à Twitter Blue, puis vérifié si ces tweets – contenant des discours racistes, homophobes et des conspirations néo-nazies – avaient été retirés de la plateforme quatre jours plus tard. Seul un tweet aurait été supprimé. Spiro accuse ensuite le CCDH d’avoir reçu de l’argent de la part des concurrents de X Corp, la maison-mère de Twitter, et des entités gouvernementales, dans le but de faire fuir les annonceurs de la plateforme.

« Il y a fort à parier qu’Elon Musk ne décolère pas contre le CCDH, mais l’organisme n’a pas l’air d’en avoir marre ! »

Selon la lettre, Spiro aurait écrit au CCDH que X Corp. a des raisons de croire que les opérations de leur organisation – et donc sa campagne pour faire fuir les annonceurs de Twitter en diffamant l’entreprise et son propriétaire – sont soutenues par des fonds provenant des concurrents commerciaux de X Corp, ainsi que des entités gouvernementales et de leurs affiliés.

Le CCDH a nié ces allégations, en soulignant qu’il est illogique de suggérer que l’organisation reçoit de l’argent des autres plateformes de médias sociaux alors qu’elle a également publié des recherches accablantes sur des plateformes comme Facebook, Instagram et TikTok.

« Il n’y a tout simplement aucun grief légal de bonne foi ici », a écrit l’avocat du CCDH, Roberta A. Kaplan. « Votre tentative de brandir cette menace, sur une lettre à en-tête d’un cabinet d’avocats, est une tentative transparente de faire taire toute critique honnête. Évidemment, un tel comportement est en totale contradiction avec l’engagement envers la liberté d’expression que prétend soutenir l’actuelle direction de Twitter. »

À l’heure actuelle, aucune réponse du bureau de Spiro ou de Twitter n’a été reçue. Cette histoire est donc à suivre. Après tout, qui ne voudrait pas de nouvelles péripéties sur l’intersection fascinante de la technologie, du droit et de la sphère publique ?

Et n’oubliez pas, si jamais vous vous retrouvez dans le chaos numérique, faites juste attention de ne pas « Musk » la situation…

Source : Techcrunch

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