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Credits image : Maxim Tolchinskiy / Unsplash

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Le financement de l’IA sur Kickstarter : une véritable éthique est-elle possible ?

Que se passe-t-il lorsqu’une technologie de pointe rencontre une plateforme de financement participatif telle que Kickstarter ? Alors que l’IA générative se popularise, la plateforme se trouve dans une position délicate pour formuler une politique qui satisfasse toutes les parties concernées par le débat.

Les outils IA générateurs d’art et de texte actuels, tels que Stable Diffusion et ChatGPT, ont été formés à partir d’images et de textes disponibles sur le web. Problème ? Les artistes, photographes et écrivains dont le contenu a été utilisé pour cette formation n’ont pas nécessairement été crédités, indemnisés ou n’ont pas eu la possibilité de refuser.

Est-ce équitable pour tous les artistes concernés ? C’est le débat actuel dans le secteur.

Certains adeptes de ces outils IA affirment être protégés par la doctrine du « fair use », du moins aux États-Unis. Les créateurs de contenus voient cependant les choses différemment, surtout lorsqu’il s’agit de contenus générés par l’IA ou que les outils eux-mêmes sont monétisés. Comment résoudre ce conflit ?

Kickstarter tente depuis peu d’apporter de la clarté. Les projets utilisant des outils IA pour générer des images, des textes ou autres doivent maintenant dévoiler certains « détails pertinents » sur leurs pages projet. Ces détails comprennent tout plan d’utilisation du contenu généré par l’IA dans leur travail, ainsi que quels composants de leur projet seront entièrement originaux et lesquels seront créés à l’aide d’outils IA. Mais est-ce suffisant ?

De plus, Kickstarter exige maintenant que les nouveaux projets impliquant le développement de technologies, outils et logiciels d’IA donnent des informations sur les sources de données d’entraînement qu’ils ont l’intention d’utiliser. Le propriétaire du projet devra indiquer comment les sources gèrent les processus de consentement et de crédit, et mettre en place leurs propres « mesures de sécurité », comme des mécanismes d’opt-out ou d’opt-in pour les créateurs de contenu.

Cette règle de divulgation des données d’entraînement pourrait s’avérer controversée, malgré les efforts de l’Union européenne et d’autres pour inscrire de telles pratiques dans la loi. OpenAI, parmi d’autres, a refusé de révéler la source exacte des données d’entraînement de ses systèmes les plus récents pour des raisons de compétitivité et potentiellement de responsabilité légale.

En tout cas, la nouvelle politique de Kickstarter entrera en vigueur le 29 août. Se pose toutefois la question : est-ce que ces efforts seront suffisants pour apaiser toutes les parties prenantes, et notamment les artistes ?

Source : Techcrunch

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