Imaginez-vous discuter avec Abraham Lincoln, que vous diriez-vous ? Les chatbots de Meta, alimentés par l’IA, pourraient bientôt vous offrir cette opportunité fascinante, selon un récent rapport du Financial Times. Mais qu’est-ce que cela signifie réellement pour l’interaction humain-machine ?
Meta tente de stimuler l’engagement sur ses plateformes en proposant des discussions plus humaines et travaillerait sur une personnalité de surfeur dédiée à la planification de voyages. Mais où ces nouveaux chatbots, surnommés « personas », feraient-ils leurs débuts ? Des rapports précédents indiquent qu’Instagram, Messenger et WhatsApp pourraient être les premières plateformes à accueillir cette nouvelle technologie. Le lancement est prévu pour septembre, mais est-ce réaliste ?
Les « personas » de Meta pourraient transformer la manière dont les utilisateurs interagissent avec l’IA.
Ces « personas » promettent une nouvelle façon de rechercher et de proposer des recommandations, similaires aux chatbots actuels. Cependant, contrairement à leurs prédécesseurs, Abraham Lincoln ferait partie de l’équipe. Allons-nous ainsi discuter de l’opéra avec l’un des présidents les plus marquants de l’histoire américaine ?
Le FT souligne que ces chatbots pourraient également collecter des quantités considérables de données personnelles, chose dont Meta n’a jamais hésité à faire par le passé. Après tout, il est probable que nous partagions plus de détails avec une entité qui possède une personnalité humaine, n’est-ce pas ?
Dans tous les cas, cette initiative soulève des préoccupations quant à la collecte de données par Meta, la majorité de ses revenus annuels provenant de la publicité. Alors, quelle pourrait être la pire chose qui pourrait arriver si nous partageons nos goûts et nos aversions avec le bon vieux Abe ?
Lors du dernier appel aux résultats annuels de Meta, Mark Zuckerberg a partagé sa vision d’un futur avec des agents IA qui agiraient en tant qu’assistants ou entraîneurs. Néanmoins, Meta n’est pas la première entreprise à tenter d’insuffler une part de personnalité à ses chatbots. Est-ce que cette tendance se confirmera-t-elle avec le temps ?
Character.ai, une startup, utilise de grands modèles linguistiques pour simuler des conversations avec Elon Musk ou le personnage fictif de Nintendo, Mario. De son côté, le chatbot My AI de Snapchat, est convivial et agréable en comparaison avec ses homologues plus impersonnels. Tout cela donne-t-il un aperçu de ce que pourrait être l’interaction entre un faux Lincoln et son ami surfeur ?
Source : Engadget
