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Credits image : Daria Nepriakhina 🇺🇦 / Unsplash

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L’OTAN peut-elle réussir dans le monde des startups ?

Quelle est la machine géopolitique qui investit désormais dans la technologie ? Vous avez bien entendu, il s’agit de l’OTAN. Annoncé il y a près de deux ans, cette alliance de défense a officiellement lancé son premier fonds pour soutenir les startups développant des technologies stratégiques pour ses propres objectifs de défense et de sécurité. Mais quelles sont ces technologies et quel est le montant de ce fonds?

Les nations membres se sont engagées collectivement à un capital de 1 milliard d’euros dans le Fonds d’innovation de l’OTAN . Ce fonds prévoit de faire des investissements directs dans des startups, ainsi que des investissements indirects dans d’autres fonds qui soutiennent à leur tour des startups axées sur des technologies émergentes et disruptives. Mais quels seront les domaines d’attention du fond ?

« L’OTAN mise sur les technologies émergentes pour soutenir ses objectifs stratégiques. »

Les domaines prioritaires incluent l’IA et l’autonomie, la biotechnologie, l’informatique quantique, la technologie spatiale et les systèmes hypersoniques, l’énergie, les nouvelles méthodes de fabrication et de matériaux et les communications de nouvelle génération. L’objectif est de rendre le NIF opérationnel comme un « capital de risque classique ». Existera-t-il des fonds futurs et comment seront-ils gérés?

Effectivement, il est prévu que des fonds d’avenir existeront et ils ont été conçus pour exister perpétuellement. De plus, l’OTAN déclare que son Fonds d’innovation sera le « premier fonds de capital-risque multinationales », couvrant les contributions des membres de l’OTAN. Quels sont les pays qui se sont engagés dans ce fonds?

Les 23 pays impliqués dans le premier sous-fonds 1 du Fonds d’innovation de l’OTAN sont la Belgique, la Bulgarie, la Tchéquie, le Danemark, l’Estonie, la Finlande, l’Allemagne, la Grèce, la Hongrie, l’Islande, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie, l’Espagne, la Turquie et le Royaume-Uni. Quel est le but de ce changement de politiques pour l’OTAN ?

L’OTAN joue depuis longtemps un rôle d’acheteur, mais ce changement a repositionné son attention sur la collaboration avec les entreprises qui pourraient également avoir un impact indirect sur les positions de sécurité de ses pays membres. La question devient donc afin de diversifier les marchés et d’investir dans cet effort aidera-t-il à renforcer la position de sécurité de l’OTAN ?

L’OTAN peut-elle réussir dans le monde des startups ?

OTAN Startups

Source : Techcrunch

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