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Credits image : Clemens van Lay / Unsplash

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Neon, lumière sur un nouveau serveur…ou pas !

« L’argent ne fait pas le bonheur, mais il construit des serveurs exceptions »… ou pas, si l’on suit le chemin de la startup Neon. En effet, Neon, qui développe une alternative open source sans serveur à AWS Aurora Postgres, vient d’annoncer un nouveau tour de financement d’environ 45 millions de dollars. Bon point pour eux : un bon morceau de ce pécule a été généreusement fourni par Menlo VC à hauteur de 30 millions de dollars.

Cette ligne verte met les chiffres en orgie et porte le total des fonds levés par Neon à 104 millions de dollars. Soyez rassurés, cet argent ne servira pas à un énième séminaire team-building au bord de la mer, mais sera utilisé pour améliorer l’expérience des développeurs et financer la R&D dans le domaine de l’IA, d’après le CEO Nikita Shamgunov. Vous en voulez encore ? Neon prévoit d’augmenter ses effectifs de 50 joueurs à 100 d’ici à la fin de l’année.

« Cette année, la compagnie se concentrera sur l’augmentation de l’offre gratuite avec ‘des centaines’ d’utilisateurs et se recentrera sur la monétisation vers la fin. »

Surprise surprise, malgré son pot de klaxonne pleinement mugissant, Neon n’est toujours pas rentable. Pour Shamgunov, la priorité reste l’investissement dans leur offre gratuite, pour rendre Postgres dans le cloud abordable pour les petites équipes de développeurs. Même si la route vers la monétisation semble encore lointaine (le mécanisme de facturation vient tout juste d’être actionné en mars), la stratégie de Neon s’appuie sur une croissance maîtrisée de son équipe d’ingénieurs et une offensive commerciale déterminée.

En parlant de Shamgunov, avant de s’investir corps et âme dans ce projet Neon, il a donné vie à MemSQL, désormais SingleStore, où il a officié en tant que CTO puis CEO. C’est durant cette période qu’il a mesuré l’ampleur de la présence Postgres, le système de gestion de bases de données relationnelles, dans le monde technologique et a été inspiré pour rivaliser avec Aurora.

Ce brillant esprit ne semble pas s’être trompé. Postgres a en effet gagné en popularité ces dernières années. Selon une enquête de Stack Overflow 2023, 45% des développeurs déclarent utiliser Postgres, devant MySQL et SQLite, les anciens chouchous. En s’aventurant à construire Neon, Shamgunov a également souligné l’importance de l’approche sans serveur et a mis l’accent dessus dans ses communications.

Dans la course aux plateformes de bases de données relationnelles, Neon est un petit nouveau face à Aurora, Alloy DB, Supabase, PlanetScale, CockroachDB, ZomboDB, Heroku Postgres et Yugabyte. Alors pourquoi parier sur Neon ? Shamgunov argumente que Neon joue le jeu de la différence avec son architecture qui sépare le stockage et le calcul et offre une base de données Postgres multi-cloud sans serveur. Il cite le record de Neon – 130,000 bases de données créées avec la plateforme jusqu’à présent – comme une preuve de son bon départ. A suivre…

En résumé, ils prévoient une croissance continue dans les cinq à six prochains mois, misant sur l’ingénierie et les relations avec les développeurs. Son ultra-pessimisme les pousse à conserver 28-30 mois de survie. « Jusqu’à présent, nous avons été très économes et avons plusieurs années de survie », termine Shamgunov. C’est sûr, chez Neon, ils ne semblent pas brûler la chandelle par les deux bouts.

Source : Techcrunch

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