« Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut jamais oublier qu’ils le sont », disait feu Desproges. Mais si vous êtes l’un de ces « cons », qu’est-ce qui se passe quand vous vous lancez dans la logistique en Inde, hein? Ne cherchez pas plus loin que la start-up Shadowfax, qui est en passe de finaliser un tour de financement de près de 60 millions de dollars, plus d’un an après le début des délibérations.
TPG’s NewQuest est en passe de diriger ce tour de financement, qui comprend également quelques transactions secondaires. Précédemment, Shadowfax avait entamé des pourparlers avec A91 Partners pour le financement, mais ces négociations n’ont pas abouti en raison d’un désaccord sur l’évaluation.
Une transaction avec NewQuest pourrait être conclue dès ce mois, selon nos sources. Eh bien, Shadowfax n’a pas daigné répondre à nos demandes de commentaires jusqu’à présent, ces fripons!
Shadowfax, l’un des principaux prestataires de logistique pour les entreprises de livraison hyperlocale et à la demande, a radicalement réduit sa dépendance à son plus grand client, Meesho.
Ce dernier avantageant grandement Shadowfax, de nombreux investisseurs ont commencé à s’inquiéter. Mais la start-up a apporté de l’eau à leurs moulins en affichant des bénéfices pendant trois mois consécutifs maintenant.
En plus de Meesho, l’entreprise compte parmi ses clients Myntra, Zomato-owned Blinkit, Decathlon, Flipkart, BigBasket et Practo. Pour information, le réseau de logistique de cette startup dessert plus de 9 500 codes postaux à travers l’Inde et traite 1,5 million de commandes par jour grâce à plus de 3 millions de personnel de livraison. Pas mal pour une entreprise qui a levé environ 121 millions de dollars jusqu’à présent, n’est-ce pas ?
Et que peut-on tirer de cette histoire? Eh bien, même en étant « con », vous pouvez faire un tabac dans le monde impitoyable de la technologie! Comme quoi, l’ombre de l’échec (Shadowfail en anglais) n’est jamais bien loin, mais il semblerait que Shadowfax n’ait pas encore eu à enfiler son costume d’ombre.
Source : Techcrunch
