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Credits image : Chris Anderson / Unsplash

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« Gwak à l’attaque: Les startups, un bouclier contre le futur »

« Dans le monde de la technologie, tout va vite. Quand on s’y attend le moins, la marée monte et vous emporte ailleurs!  » Alors que le magnat de l’investissement, Dan Gwak, peut témoigner de ce phénomène. Issu d’une famille coréenne, bousculant les océans du business international depuis Jakarta, Gwak s’est retrouvé à Cornell, puis à The Carlyle Group. Un parcours en pleine ascension, qui s’est subitement heurté à la dégringolade financière de 2008.

Face à l’instabilité économique, Gwak a pris la décision radicale de rejoindre les Marines américains, continue le fil conducteur de la tradition familiale de service militaire coréen, et une manière, selon lui, de « devenir américain ». Malgré une fin de service inattendue en Afghanistan suite à ses blessures, Gwak est resté déterminé, s’inscrivant à Harvard Business School et traçant rapidement sa voie à l’intersection de la sécurité nationale et de la technologie.

Il a ainsi rejoint In-Q-Tel, le bras d’investissement de la CIA, devenant une figure active de l’investissement dans les domaines de la technologie profonde, de la fintech, de l’entreprise et de la technologie de défense.

Et il ne s’arrête pas là. En 2017, le milliardaire gestionnaire de hedge funds Stevie Cohen a choisi Gwak pour développer son service de capital-risque, Point72 Ventures. Depuis, avec Gwak, la firme a injecté plus de 1 milliard de dollars dans environ 130 entreprises. Selon Gwak, l’accent est surtout mis sur les technologies de défense en raison du besoin croissant de Washington de conserver sa position dominante sur le plan mondial.

Gwak a également souligné que la vente de technologie de défense au gouvernement s’avérait plus efficace qu’auparavant, citant des exemples comme Shield AI, dont l’innovation en matière de drones autonomes est d’un intérêt capital pour le gouvernement. L’impact de l’Ukraine sur la technologie de défense a également été décisif, démontrant sur le terrain l’efficacité et l’impact massif de l’utilisation des drones.

Et malgré les préoccupations quant à la possibilité d’un usage abusif de l’IA pour des « robots-tueurs », Gwak soutient que la sécurisation des systèmes reste une priorité fondamentale. En ce qui concerne les relations internationales et commerciales, alors que le budget de la défense des États-Unis et de ses alliés s’élève à 1,6 billion de dollars dont la moitié est dépensée par et pour les États-Unis, la plupart des entreprises de technologie de défense sont naturellement alignées sur les intérêts américains.

Gwak note également une augmentation de l’intérêt des investisseurs pour la technologie de défense, un domaine auparavant négligé par beaucoup. En conclusion, bien que seuls 1% du budget du département de la Défense américain, qui s’élève à 800 milliards de dollars, soient alloués aux startups, c’est de ces mêmes startups que proviendront les technologies de pointe dont l’armée aura besoin dans les 10 prochaines années.

Bref, pour le secteur de la défense, l’avenir n’est pas dans les étoiles, mais dans les startups. Et comme Gwak le dirait probablement : « Quand on parle de technologie de défense, ce n’est pas une question de qui tire le premier, mais de qui vise le mieux! »

Source : Techcrunch

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