Est-ce que l’intelligence artificielle (IA) est la nouvelle frontière pour les entreprises d’information comme Thomson Reuters? Fondée au 19ème siècle, Thomson Reuters est une organisation vénérable d’information et de nouvelles, offrant une combinaison de nouvelles et d’informations spécialisées dans des domaines comme le droit, le commerce et la comptabilité. Avec l’émergence de l’IA générative, serait-il tentant pour cette entreprise de l’utiliser dans la salle de rédaction, comme d’autres l’ont fait pour réduire les effectifs et automatiser?
L’organisation traite un tonne d’informations chaque année, s’appuyant sur un personnel de 27 000 experts et journalistes dans le monde entier pour générer une variété de contenus. Certains pourraient voir dans l’IA une opportunité de réduire les coûts et d’automatiser. Cependant, Thomson Reuters ne partage pas cette vision du moins pas encore. Lorsqu’elle considère l’IA, l’entreprise voit plutôt un outil permettant à ses clients de trouver plus rapidement des informations et à ses employés d’opérer de manière plus efficace. L’IA serait-elle alors un moyen d’éliminer les tâches routinières et de permettre aux gens d’exploiter au mieux leurs compétences?
« L’intelligence artificielle comme outil d’augmentation de notre potentiel »
Est-ce qu’une organisation aussi ancienne que Thomson Reuters pourrait simplement ignorer une technologie comme l’IA générative? Pas selon eux. À en croire les commentaires rapportés à TechCrunch+, l’entreprise est bel et bien en train d’explorer cette nouvelle technologie et de chercher des moyens de l’utiliser pour améliorer et moderniser ses opérations.
Quid de l’aspect humain dans tout cela? Pour Mary Alice Vuicic, directrice des ressources humaines de Thomson Reuters, l’automatisation n’est qu’une partie de l’histoire. Selon elle, en se concentrant uniquement sur cet aspect, on peut passer à côté des plus grands avantages de l’IA. En effet, l’IA est vue comme une « opportunité phénoménale pour les professionnels que nous servons grâce à nos produits, et tout autant pour nos collègues », selon ses propos rapportés à TechCrunch+.
Cependant, elle reconnaît aussi que les grands modèles de langage ne fournissent pas toujours des réponses parfaites. C’est pourquoi Thomson Reuters mise déjà sur son expertise interne pour aider à corriger les modèles. Ainsi, l’IA ne remplacerait pas complètement l’expertise humaine, mais la compléterait.
Devant cette tendance, une question se pose: l’intelligence artificielle est-elle le nouvel outil des professionnelles chez Thomson Reuters? Ou s’agit-il plutôt d’une vague éphémère qui passera avec le temps? Seul l’avenir nous le dira.
Source : Techcrunch