Quoi de vieux? Recycler les restes de table pour les poules est une pratique séculaire. Cependant, Matt Rogers, cofondateur de Nest, a réussi à révolutionner le concept des détecteurs de fumée en 2010. Alors, pourrait-il en être de même pour le recyclage des déchets alimentaires?
En association avec Harry Tannenbaum, un autre ancien de Nest, Rogers est de retour sur le devant de la scène. Leur firme, Mill, a mis au point probablement la poubelle de cuisine la plus lourde, la plus chère et la plus sophistiquée au monde. Leur objectif? Éliminer les émissions de carbone provenant de la décomposition des déchets alimentaires.
La startup vise à rendre le recyclage une partie intégrante de nos routines quotidiennes.
Mill se distingue en ciblant les foyers plutôt que les grandes sources de déchets telles que les supermarchés ou les restaurants. Leur poubelle broie et déshydrate les déchets alimentaires, que la firme collecte ensuite via le service postal américain pour les vendre aux agriculteurs comme nourriture pour poulets. Un exemple de recyclage intelligent, non?
Avec un prix d’abonnement de 495 $ par année (ou 45 $ par mois avec des frais de livraison de 75 $ pour la poubelle), le service comprend également les boîtes de retour et les frais d’expédition pour les restes. Mais est-ce vraiment le futur du recyclage ou simplement une autre gadget coûteux?
Certes, la poubelle de Mill est attrayante avec son revêtement blanc mat et son couvercle en bois faux clair. La pédale grise pour l’ouvrir dévoile un intérieur plus petit que ce que l’extérieur laisse supposer. Un compartiment métallique massif avec des ailettes de broyage intérieures fait penser à une grosse machine à pain.
Essentiellement, la poubelle broie et déshydrate les déchets tous les soirs, un processus qui peut durer jusqu’à neuf heures, voire plus en cas de surcharge. Mais comment ce produit change-t-il notre approche du recyclage des déchets, et à quel coût? »
Source : Techcrunch