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Credits image : Kamal Kant Kosariya / Unsplash

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WeWork : Tout un tas de « WeProblèmes »

« Un bureau sans travail n’est que des murs vides, » aurait pu dire un philosophe du travail à distance moderne, si un tel personnage existait. Le prophète hypothétique aurait certainement eu WeWork en tête. La compagnie d’espace de travail partagé est tout embrouillée dans ses chiffres, selon une annonce faite lors de la publication de ses bénéfices récents. La citation exacte était, et accrochez-vous aux sièges, mes amis, que « des doutes substantiels existent quant à la capacité de l’entreprise à continuer en tant que préoccupation viable ».

Le coronavirus n’a certainement pas aidé WeWork à convaincre les gens de s’asseoir à un mètre l’un de l’autre et à partager des tasses à café. Ayant subi des épreuves extraordinaires ces dernières années, la demande pour ses espaces de travail communs a étrangement commencé à chuter. Qui l’aurait cru? Aujourd’hui, cette firme de 13 ans claque sur la table une perte nette de 397 millions de dollars pour le deuxième trimestre, pour un revenu de 877 millions de dollars. Un petit calcul rapide – et je vous assure que mon diplôme de mathématiques m’a coûté une sacrée somme – et voilà, apparemment, c’est une mauvaise nouvelle.

WeWork résiste à la tempête économique en prenant des mesures pour améliorer sa rentabilité, mais ses efforts pour convaincre le public n’ont pas été fructueux.

Toutefois, il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir de l’esprit d’entreprise et de l’optimisme. WeWork compte sur « l’exécution réussie du plan de la direction pour améliorer la liquidité et la rentabilité au cours des 12 prochains mois ». Ces efforts comprennent la réduction des coûts de location et d’occupation des locaux par des actions de restructuration, l’augmentation des ventes, le contrôle des dépenses et la recherche de capitaux supplémentaires par l’émission de titres de créance ou d’actions ou la vente d’actifs.

Et voici une autre bombe. L’action de WeWork a chuté de 33% après la fermeture à 13 cents, après avoir clôturé à 21 cents avec une minuscule valorisation de 166 millions de dollars. Pour ceux qui ont besoin de rafraîchir leur mémoire, la compagnie fut un jour évaluée à un stupéfiant 47 milliards de dollars après une levée de fonds d’un milliard de dollars menée par SoftBank lors de la série H en janvier 2019.

Et pourtant, notre protagoniste ici n’est pas totalement dépourvu de soutien. WeWork a réussi à lever plus de 22 milliards de dollars en financement (y compris la dette) grâce à des investisseurs tels que SoftBank, Insight Partners, BlackRock et Goldman Sachs, selon Crunchbase. Il reste à voir si cet appui financier se traduira par une résurrection du Phoenix ou une descente aux enfers de son propre making.

En tout cas, on peut dire que WeWork n’est plus exactement au « top de la forme »… plus proche d’être au « down du travail »!

Source : Techcrunch

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