« Partager c’est aimer », affirme le dicton populaire. Cependant, il semble qu’au pays de Mickey, l’amour a ses limites. Bonjour à tous, camarades technophiles ! Nous faisons face à une nouvelle ère draconienne où même le partage a ses prix… littéralement.
Notre cher bon vieux Disney prépare son grand coup sur le partage de mots de passe de ses services de streaming, tout comme l’avait fait Netflix il y a quelques mois.
Le pdg de Disney, Bob Iger, affirme que le partage de mots de passe parmi les utilisateurs de Disney Plus est « considérable ». De ce fait, il est « actuellement en train d’explorer » des méthodes pour le contrôler, ajoutant qu’ils disposent déjà de la capacité technique de contrôler une grande partie de ce partage.
« Nous ignorons cependant combien de croissance en abonnements le blocage du partage de mots de passe nous apportera », a déclaré Bob Iger.
Disney dévoilera les nouvelles modalités de partage de comptes d’ici la fin de cette année, et la mise en œuvre est prévue pour 2024. Le « partage, c’est se soucier » est sur le point de devenir « partager c’est payer plus cher ».
L’abonnement à Mickey Mouse n’est pas le premier à commencer à serrer la vis. Netflix a commencé à tester les restrictions de partage de mots de passe dans certains pays l’année dernière et a étendu le programme à des régions comme le Canada, la Nouvelle-Zélande, le Portugal et l’Espagne en début d’année.
Alors que les sociétés de streaming sont mises à mal par une croissance stagnante des abonnés et des conditions économiques difficiles. Les principaux acteurs envisagent des hausses de prix et des stratégies telles que l’introduction de tiers publicitaires bon marché pour attirer plus d’abonnés.
En fin de compte, ce qui était autrefois un amour libre et insouciant de partage pourrait bientôt se transformer en une affaire coûteuse. Nous pouvons d’ores et déjà dire au revoir à ces agréables soirées de binge-watching partagées avec nos amis sans alourdir nos factures! Entre Pixar et le trésorier, il va falloir choisir. Et comme dirait Baloo : c’est notre problème le plus urgent !
Source : Techcrunch