« On raconte qu’Internet ne reconnaît pas les frontières, malheureusement, cela ne semble pas être le cas pour nos amis les techniciens. Donc, si vous êtes un amateur de programmation et de barbecues, ce qui suit risque fort de vous intéresser. »
Quand on pense Silicon Valley, l’esprit s’évade vers des start-ups florissantes, des patrons en t-shirt, et des voitures autonomes. Mais n’oublions pas le véritable moteur de toute cette ingénierie : nos amis les H-1B visas. Vous savez, ces sésames précieux permettant aux talents du monde entier de venir faire bourgeonner leurs idées sous le soleil californien. Et bien croyez-le ou non, certains se seraient faits une raison et décideraient de faire leurs bagages pour le voisin du Nord, le Canada.
« Vers le nord, l’avenir est canadien pour certains entrepreneurs. »
C’est l’histoire de notre ami « Fondateur en devenir » (on va l’appeler Fred pour la suite). Fred, après 4 années passées aux Etats-Unis, a tenté de faire valoir son visa H-1B en terre canadienne, sans succès. Résolu à monter sa propre start-up, Fred se retrouve confronté à la dure réalité de l’immigration et des rouages parfois complexe de l’administration américaine.
Et là, c’est le drame. Fred, et beaucoup d’autres aspirants entrepreneurs aux USA doivent faire face à un système de travail permanent plus attractif au Canada et faire avec un processus d’obtention d’un visa américain parfois kafkaïen. Nous sommes en plein drama shakespearien, To stay or not to stay, telle est la question.
Maintenant, chers lecteurs, imaginons que Fred décide de rester ( la Californie c’est quand même sympa et puis entre nous, il n’aime pas trop le sirop d’érable ) et qu’il décide de monter sa start-up aux USA. Fred devra alors jongler entre sa casquette de futur CEO et celle de migrant, deux mondes qui demandent deux types de conseils distincts, l’un en droit du travail, l’autre en immigration.
L’histoire de Fred met le doigt sur les complexités qui entourent le parcours de ceux qui, venus d’ailleurs, tentent de démarrer leur propre entreprise aux États-unis. Que ce soit au niveau de la protection de la propriété intellectuelle, des défis liés à l’immigration, ou la fiscalité inévitable.. le diable est dans les détails!
Oui, l’avenir est incertain. Oui, la route sera parsemée d’obstacles. Mais ne disait-on pas que le chemin importe peu, la volonté d’arriver suffit à tout ? Alors en avant Fred, et que l’aventure américaine continue !
Source : Techcrunch
