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Credits image : Chris Appano / Unsplash

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VLGE peut-il révolutionner le métaverse avec son approche no-code ?

Quelle serait la suite logique de l’émergence des plateformes sans code et avec peu de code appliquées à un nombre incalculable d’applications et de cas d’usage ? Que se passerait-il si cette réflexion était appliquée aux mondes virtuels de style métavers ? Qu’est-ce qui serait construit ?

En effet, avec l’annonce récente par Apple du lancement du casque Apple Vision Pro, l’intérêt pour le ‘métaverse’ semble renaître, suscitant un regain d’intérêt chez les investisseurs pour les start-ups du secteur. Immersed, par exemple, a récemment lancé son premier casque, le Visor XR, qui récolte déjà des éloges. Mais qu’est-ce qui rend cette révolution particulièrement marquante ? Faut-il s’attendre à une avancée technologique substantielle ou est-ce simplement un nouveau buzzword attrayant pour l’industrie ?

« Qu’arriverait-il si le concept des plateformes sans code puis avec peu de code était appliqué aux mondes virtuels de style métavers ? »

Au coeur de cet intérêt renouvelé, on trouve VLGE, une start-up basée en France qui a reçu 4 millions de dollars de financement de Venrex VC et de L’Oréal, et qui prévoit de remettre les outils de construction de mondes digitaux immersifs, évolutifs et intuitifs aux industries obsédées par l’expérience, comme la mode, la beauté et l’art. Tout cela dans le but de leur permettre de créer et de monétiser leurs propres mondes. Mais est-ce réaliste ? Les marques réussiront-elles vraiment à créer leurs propres mondes ?

VLGE construit actuellement sa V-Suite, un ensemble d’outils propriétaires sans code pour la construction de mondes et la gestion d’actifs, et a maintenant ouvert les candidatures pour que les créateurs et les marques puissent mettre la main sur son kit de développement logiciel (SDK, pour Software Development Kit). Si les SDK ont joué un rôle crucial dans la standardisation et l’avancée des écosystèmes pour les nouveaux constructeurs, ils devraient donc séduire ceux qui souhaitent tester leurs compétences sur cette nouvelle réalité virtuelle prometteuse. Mais qui sont les investisseurs derrière VLGE et pourquoi croient-ils en sa vision ?

VLGE a été lancé par Evelyn Mora, une entrepreneure finlandaise et stratège en durabilité basée en France. Son rêve est de repousser les limites des expériences virtuelles auxquelles nous participons tous : « Nous voulons trouver des modèles de monétisation uniques en utilisant des expériences en ligne immersives avec lesquelles les marques peuvent réduire leur empreinte physique tout en maintenant leur réputation bien méritée en tant que leaders culturels, précurseurs artistiques, conteurs et innovateurs », a-t-elle déclaré. Fait intéressant, VLGE prévoit de combiner sa plateforme avec la possibilité de monétiser de diverses manières, notamment par le biais des NFT. Cela marque-t-il une évolution majeure dans la façon dont nous concevons la monétisation dans le domaine virtuel ?

En résumé, tout semble indiquer que VLGE vise un marché métavers renaissant, malgré les caprices du Zuckerverse, qui semble aujourd’hui plus intéressé par une version clonée de Twitter/X que par la réalisation de sa vision originelle. L’effort de VLGE pour rendre le métaverse plus accessible aux constructeurs du monde est louable, mais cela sera-t-il suffisant pour convaincre les joueurs clés de l’industrie d’abandonner des plateformes plus établies comme Meta en faveur de leur solution ? Il reste encore beaucoup de questions auxquelles répondre.

Source : Techcrunch

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