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Credits image : Sajad Nori / Unsplash

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Amende en Bitcoin pour l’ancien PDG de FTX

Comme dirait le joker virtuel de notre époque, « La crypto-monnaie est un grand casino où les perdants sont les coopérateurs ». Le projet ambitieux de Sam Bankman-Fried, FTX, s’est révélé être plus baissier qu’un gros ours au milieu de sa sieste hivernale. SBF, l’ex-PDG de FTX, a eu droit à une pizza « en taule » après que la justice américaine a révoqué sa caution vendredi dernier. Les liens de ses chaussures ont dû être coupés, et – ironiquement – c’était le dernier lien qu’il aurait encore avec FTX.

Le Juge du district américain, Lewis Kaplan, a découvert avec effroi que notre cher monsieurt Bitcoin avait enfreint la règle sacrée des prévenus: ne pas se mêler des témoins. Au lieu de profiter de son temps pour se familiariser avec les barres de prison, SBF a préféré dépouiller son ancienne associée, Caroline Ellison, et partager ses écrits personnels avec un journaliste du New York Times. Si ce n’est pas un gros « faites-moi sangler en orange », on ne sait pas ce que c’est.

Et comme une ode d’open-source à son ancienne entreprise, le tribunal a révélé tous les faits sans passer par un VPN.

Maintenant, ne vous y trompez pas, les actions de SBF étaient loin d’être altruistes. Il a été reconnu coupable d’avoir tenté de mettre à mal la réputation d’Ellison et d’influencer les jurés potentiels de son cas. Du coup, le juge Kaplan n’a eu d’autre choix que de trancher sans recours aux cryptos.

Selon Reuters, l’ancien dirigeant de FTX a été escorté hors du tribunal par les Marshals américains, sans ses lacets, sans sa veste et cravate, et les poches vides. On dirait que l’arrestation de SBF a un air de déjà-vu: à nouveau menotté, cette fois à la maison de ses parents à Palo Alto, Californie, où il était en résidence surveillée depuis son extradition en décembre dernier. Alors maintenant, il va certainement regretter l’amende de 250 millions qu’il avait dû payer pour sa liberté provisoire.

En fin de compte, SBF a misé tout son capital sur un jeton de poker, et bien qu’il ait joué gros, il semblerait qu’il ait fait un mauvais bluff. Il est juste dommage que la « monnaie » avec laquelle il devra maintenant négocier soit, ironiquement, une monnaie d’époque.

Source : Engadget

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