« Qui a besoin d’une épicerie quand on peut avoir toute une épicerie près de chez soi ? » Voilà peut-être la question que pose Robomart, un service de « magasin mobile » à la demande.
Terminé les longues files d’attente au supermarché ou les grands restaurants bondés. Avec l’avènement d’applications comme Instacart et Seamless, le commerce de la nourriture est totalement bouleversé. Cependant, ces plateformes ont aussi leur lot d’inconvénients : navigation difficile, réapprovisionnement incertain et déceptions fréquentes.
Robomart propose une solution à ces problèmes en faisant appel à la technologie de l’automobile autonome.
Il apporte littéralement une section de votre magasin favori à votre porte avec un véhicule auto-conduit rempli de produits. C’est ce qu’on appelle le « store-hailing », similaires au services de covoiturage à la demande comme Uber et Lyft. Auparavant une simple ébauche en 2018, aujourd’hui la start-up sur la base à Los Angeles annonce une levée de 2 millions de dollars, portant ainsi son financement total à 3.4 millions de dollars.
L’annonce de ce financement est accompagné de la révélation d’un nouveau produit : le Haven. Ce modèle offre aux détaillants des options de personnalisation de leur marque et une capacité de ~300 SKU, propulsant les supermarchés vers une expansion à moindre coût. « Robomart Haven offre aux supermarchés la possibilité d’agrandir leur empreinte commerciale pour une fraction du coût », déclare le co-fondateur et PDG Ali Ahmed.
Le premier modèle de Robomart, l’Oasis, s’adresse principalement aux restaurants avec déjà des clients notables comme Ben & Jerry’s. Le véhicule, plus proche d’une minivan sur mesure que d’un chariot autonome de style Nuro, a été lancé en version bêta fin 2020. Autour de 100 véhicules ont déjà été loués.
Prêt à déployer l’Haven en 2025, le but premier de Robomart est de cibler les supermarchés et les magasins de proximité. J’ai hâte de voir ce que le futur nous réserve pour le shopping ! Et comme le dit le dicton, » Un supermarché dans la main vaut mieux que deux tu auras à chercher « .
Source : Techcrunch