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Credits image : Parker Coffman / Unsplash

SociétéTechnologie
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« Cruise contrôle : Sur la route bumpy du succès »

« Qui veut trop bien faire, fait tout agir à contretemps. » Voilà un adage qui pourrait bien illustrer la situation actuelle de Cruise, la filiale de conduite autonome de GM. Suite à un accident jeudi soir impliquant l’une de ses robotaxis et un camion de pompier, on dirait bien que la lumière au bout du tunnel s’est retrouvée brusquement obscurcie. Comme dans un mauvais rêve en purée d’inox, la Californie a demandé à Cruise de réduire de moitié sa flotte de robotaxis dans la ville de San Francisco — pas certain qu’ils aient apprécié l’humour.

La réaction immédiate du California Department of Motor Vehicles, l’agence régulant les tests et le déploiement de véhicules autonomes dans l’état, donne le ton: réduction de 50% des opérations de Cruise, avec une limitation à 50 véhicules sans conducteur pendant la journée et 150 la nuit. Le tout, évidemment, jusqu’à la fin de leur investigation sur les incidents récents.

 » La sécurité avant tout !  » – Le DMV Californien, probablement.

Mais qu’est-ce que Cruise a à dire de tout cela? Eh bien, ils sont depuis passés en mode « compliance » à 100% avec la demande de l’agence californienne. Ce qui signifie s’attacher à fournir leur propre perspective sur la situation et leur version des incidents par le biais d’un blog post. Il s’agirait donc non pas de sentir la fin venir mais plutôt d’améliorer la sécurité routière, de maximiser l’efficacité de leur flotte et de collaborer avec le DMV Californien.

C’est justement ce dernier point qui fait grincer les dents. Car la série de petits couacs de Cruise, notamment les fameux blocages de trafic par 10 de ses véhicules autonomes, commence sérieusement à poser problème. Un problème qui pourrait bien avoir des implications sur le plan commercial.

Et ce, alors que le timing pour Cruise semblait parfait, après la récente approbation donnée par la Californie pour l’expansion de ses opérations sur le territoire de San Francisco. Mais comme dirait l’autre : à vouloir trop bruler les feux tricolores, on finit par voir rouge.

Pour conclure sur une note positive, souhaitons à Cruise de reprendre la maitrise de son uber… pardon, de son volant. Parce que même en mode automatique, mieux vaut éviter de trop se laisser conduire par ses ambitions.

Source : Techcrunch

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