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Investisseur généraliste ou spécialiste : le débat au cœur du capital-risque

« Dans le monde de la technologie, il est parfois préférable d’être un couteau suisse plutôt qu’un scalpel. » C’est ainsi que je souhaiterais commencer cet article, en soulignant une tendance dans le monde du capital-risque qui oscille entre une spécialisation de pointe et une approche généraliste.

Dans un contexte où la concurrence est de plus en plus intense, bon nombre d’investisseurs se spécialisent dans des secteurs très précis. Que ce soit l’American Dynamism d’Andreessen Horowitz se focalisant sur le « monde des atomes » ou Paradigm se distinguant grâce à ses audacieux paris crypto, nombre de fonds se sont créés pour tirer parti de la ruée vers l’IA. Quoi de mieux pour se distinguer à l’aide d’équipes sur mesure, et rendre l’investissement plus attractif pour les LPs.

Et voilà que cette stratégie fonctionne! La plupart des investisseurs précédemment mentionnés se retrouvent en tête de liste pour les levées de fonds. Pas étonnant que de plus en plus de firmes se sentent poussées à démontrer leur expertise dans divers domaines.

« Il est prudent de dire que l’investissement généraliste a toujours été (et sera toujours) le mode principal du capital-risque. »

Toutefois, pouvons-nous dire que cette tendance est l’avenir? Que chaque startup aura bientôt un « expert » VC dans son domaine? Je ne le crois pas, l’investissement généraliste est là pour rester. Privilégier le généralisme n’implique pas une absence de connaissances techniques, ou un manque de préférence pour certains secteurs. Ce serait même plutôt l’inverse.

La pertinence éternelle du généralisme dans le capital-risque se résume à deux simples faits indéniables : (1) Les entreprises technologiques révolutionnaires sont imprévisibles, et (2) le talent du fondateur est toujours nécessaire, même dans les domaines les plus prometteurs.

En observant empiriquement certains des investissements les plus significatifs de tous les temps, on pourrait se demander si la concentration sur un thème en particulier aurait réellement conduit à un accord gagnant. Certains diront que Google suivait le mouvement des moteurs de recherche existants, que Facebook avait déjà perdu contre MySpace pour ce qui est de la suprématie sur les réseaux sociaux, ou encore que UberCab était un petit marché qui ne prévoyait pas le covoiturage dès le départ.

Même aujourd’hui, les grandes victoires émergentes de l’espace IA bénéficient-elles réellement aux entreprises spécialisées, ou bien ces dernières profitent-elles surtout aux investisseurs généralistes? C’est la question.

En conclusion, il est clair que le monde du capital-risque évolue rapidement, et les investisseurs spécialistes ont un rôle important à jouer. Toutefois, mes chers amis généralistes, soyez fiers. En restant focalisés sur les cas exceptionnels où qu’ils se présentent, l’histoire est de notre côté. Et n’oubliez pas : quand on cherche Google, parfois on tombe sur Yahoo!

Source : Techcrunch

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