La lune, satellite naturel de la Terre, est-elle vraiment aussi proche que nous le pensons? Avec une distance de 238 855 miles qui nous sépare, pouvons-nous vraiment la qualifier de « proche »? N’oublions pas que notre univers est en constante expansion.
Et si je vous disais que cette distance varie constamment? En effet, l’orbite de la lune autour de la Terre n’est pas un cercle parfait, mais un ovale. Selon la NASA, son point le plus éloigné est à 252 088 miles de la Terre, tandis que son point le plus proche est à 225 623 miles.
« La lune s’éloigne lentement de la Terre, s’éloignant d’environ un pouce par an. »
Étrange, n’est-ce pas? Mais c’est un fait. Et ce n’est pas le seul fait intéressant lié à notre voisine lunaire. Saviez-vous que l’exploration de la lune est revenue sur le devant de la scène grâce à l’intérêt croissant des nations spatiales et même des acteurs commerciaux pour la possibilité de la présence de glace d’eau dans les cratères sombres du pôle sud de la lune? La perspective de pouvoir exploiter cette glace pour produire de l’eau potable et du carburant pour fusées a redéfini notre vision de la lune, la transformant potentiellement en une sorte de station-service spatiale.
Et comment ne pas souligner le fait que seulement 24 personnes aient fait le voyage jusqu’à la lune, et seulement la moitié d’entre eux aient effectivement marché à sa surface? Le dernier homme a atterri sur la lune en 1972, mais avec la nouvelle campagne Artemis de la NASA pour envoyer des astronautes au pôle sud lunaire, cela pourrait bien changer prochainement.
Qu’en est-il des préparations pour la mission Artemis II? La NASA a sélectionné Christina Hammock Koch, Reid Wiseman et Victor Glover, et l’Agence spatiale canadienne a choisi Jeremy Hansen pour cette mission. Ces quatre astronautes sont prêts à s’envoler pour l’espace lointain dès 2024. Pourtant, ils ne prévoient pas d’atterrir sur la lune. Leur voyage de 10 jours consistera à tester les systèmes de survie du vaisseau spatial Orion, en parcourant 6 400 miles au-delà du côté le plus éloigné de la lune.
Ce n’est qu’après que le vaisseau aura été totalement éprouvé que la NASA envisagera de l’utiliser pour renvoyer des astronautes sur la lune. Si tout se passe comme prévu, la NASA prévoit de poser la première femme et la première personne de couleur sur la lune lors de la mission Artemis III en 2025 ou plus tard. Alors, sommes-nous prêts à redéfinir nos limites en matière de conquête spatiale?
Source : Mashable