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Credits image : Austin Distel / Unsplash

Technologie
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La technologie de Cellebrite menace-t-elle notre droit à la vie privée ?

Depuis des années, les autorités gouvernementales du monde entier utilisent-elles la technologie de piratage de téléphones fournie par Cellebrite pour débloquer les téléphones et obtenir les données qu’ils contiennent ? Le plus préoccupant est que Cellebrite cherche à garder discrets l’usage et les utilisateurs de sa technologie. Que faut-il en déduire ?

Les autorités qui souscrivent un accord avec Cellebrite sont priées de garder secrète non seulement la technologie utilisée, mais aussi le simple fait qu’elles l’utilisent. Quel est l’impact de cette demande sur les aspects légaux qui régissent le fonctionnement de la technologie et son utilisation par les forces de l’ordre ? N’est-il pas essentiel qu’ils soient transparents pour qu’un juge autorise des fouilles ou l’utilisation de certaines données et preuves devant un tribunal ?

Curieusement, une vidéo de formation divulguée destinée aux clients de l’application de la loi obtenue par TechCrunch permet d’en savoir plus. L’un des employés supérieurs de Cellebrite, dont l’identité n’est pas dévoilée, encourage les clients à rester discrets sur l’obtention des données. La question se pose alors, est-ce pour le bien de la résolution des crimes ou s’agit-il d’une autre forme de contrôle autoritaire ?

Cellebrite espère que la connaissance répandue de ces capacités ne se propagera pas. Les criminels pourraient alors trouver des moyens plus difficiles, voire impossibles, à surmonter.

Plus préoccupant encore, cette demande de discrétion pose un problème pour les experts en droit. Ils soutiennent que l’enveloppe de mystère autour de la technologie entrave les droits des défendeurs, et, par extension, ceux du public. Comment les outils super-secrets de Cellebrite sont-ils utilisés devant les tribunaux pour juger de la culpabilité d’une personne ?

La défense doit-elle avoir les moyens de comprendre pleinement comment fonctionnent les appareils de Cellebrite, de les examiner, et de déterminer s’ils ont fonctionné correctement ou s’ils contiennent des failles qui pourraient avoir affecté les résultats. Hanni Fakhoury, un avocat spécialisé en défense pénale qui a étudié la technologie de surveillance pendant des années, soutient que la défense doit être en mesure de déterminer s’il y a eu un problème juridique dans l’obtention de ces preuves.

En défendant le secret entourant la technologie, l’employé de Cellebrite prétend que sa divulgation pourrait aider les criminels et compliquer la vie des forces de l’ordre. Faut-il alors sacrifier le droit à la vie privée et à l’équité dans l’application de la loi pour mieux lutter contre la criminalité ?

En conclusion, si la technologie de Cellebrite promet de résoudre plus facilement les crimes, ses implications éthiques et légales ne peuvent être ignorées. Le débat sur le juste équilibre entre sécurité et confidentialité devra continuer. Quid de la responsabilité des entreprises technologiques dans la préservation des droits individuels face aux demandes des forces de l’ordre ?

Source : Techcrunch

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