« Les étoiles ne sont pas seulement faites pour admirer, mais aussi pour être capturées », oui nous parlons bien des satellites et des fusées. SpaceX montre une nouvelle fois son impressionnante capacité à monopoliser le marché des lancements légers avec un nouveau programme de missions dédié aux orbites à inclinaison moyenne. C’est comme si Elon Musk décidait d’offrir du caviar dans un menu à volonté.
L’inclinaison orbitale, c’est un peu comme choisir la meilleure fenêtre pour voir la terre depuis l’espace. Un satellite en orbite équatoriale est à 0 degré d’inclinaison, un satellite en orbite synchronisée au soleil (SSO) est légèrement supérieur à 90 degrés, et une orbite à inclinaison moyenne (MIO) est autour de 45 degrés. Actuellement, SpaceX propose des services de covoiturage pour le Falcon 9 vers SSO avec le « programme de transporter », qui est autant demandé qu’un ticket pour le concert des Rolling Stones.
« SpaceX vise le marché de l’orbite à inclinaison moyenne. »
Mais voilà, les MIO gagnent en popularité. Et qui dit popularité dit affluence d’entreprises spécialisées dans la télédétection qui veulent renforcer leur couverture sur des régions comme l’Asie et le Moyen-Orient. Jusqu’à présent, ces entreprises ont généralement comme seule option l’achat d’un lancement dédié chez Rocket Lab s’ils veulent positionner un satellite en MIO.
C’est alors que SpaceX entre en scène avec le nouveau programme de covoiturage spatial, appelé Bandwagon. Selon le site web de SpaceX, deux missions Bandwagon sont déjà réservées pour 2024 et deux autres pour 2025.
Si ces missions rencontrent un succès similaire à celui du programme Rideshare, elles pourraient constituer une menace majeure pour tous les autres fournisseurs de petits lancements. Selon les dires de Jarrod McLachlan, directeur des ventes du programme Rideshare chez SpaceX, SpaceX a déjà mis 682 engins spatiaux en orbite grâce aux missions de covoiturage.
En somme, avec le succès du business model de SpaceX, ne serait-il pas plus facile pour les autres de simplement « suivre le mouvement » ? Après tout, ce n’est pas « l’espace » qui manque !
Source : Techcrunch