Qui a dit que technologie et démocratie ne faisaient pas bon ménage ? En Israël, la bulle techno démocratique est sur le point d’éclater ! Avec le spectre d’une démocratie illibérale qui plane, la nation se trouve à un grand carrefour de son histoire.
Dans un climat de protestations inédites, l’écosystème high-tech local émerge comme un acteur clé. Ses leaders ont tenu tête au rude gouvernement de Netanyahu dont les efforts pour faire passer sa législation anti-démocratique ont causé le chaos dans le secteur, avec des conséquences fâcheuses sur la force de l’économie, un affaiblissement de l’investissement étranger, et une menace sur la réputation technologique d’Israël. Pour sauvegarder la démocratie, admettons le rôle crucial du secteur high-tech israélien dans le maintien du tissu pluraliste du pays et la promotion de la pensée critique.
Les efforts courageux de l’industrie techno pour contrer les actions anti-démocratiques du gouvernement ont pourtant produit une certaine outrance chez les leaders technos pro-démocratie, ne reflétant pas le sérieux de la situation. Le besoin d’intervenir pour prévenir une dégradation supplémentaire est réel.
« Avec une démocratie illibérale qui se profile, le tissu même de la nation est à un tournant critique. »
C’est donc le moment idéal pour plaider en faveur d’une approche stratégique en matière d’investissement financier dans l’écosystème high-tech israélien, en vue de renforcer le mouvement pro-démocratie et de solidifier les fondements démocratiques du pays. En bref: investir en Israël pourrait être un moyen de sauver sa démocratie.
Les investisseurs étrangers, alertés par les avertissements des agences de notation, sont hésitants à investir dans le pays, impactant le flux de capital essentiel vers l’industrie high-tech et freinant la croissance des start-ups. La diminution de l’investissement étranger pourrait donc affecter sévèrement l’industrie technologique, étouffant l’innovation et compromettant le moteur qui a alimenté les réussites high-tech d’Israël.
Néanmoins, les répercussions de l’atténuation de l’investissement étranger direct et de la dépréciation du shekel vont bien au-delà de l’économie, risquant de faire davantage de dommages à la résilience de la démocratie israélienne.
Un écosystème high-tech affaibli pourrait mener à une fuite des cerveaux intelligents, attirés par des environnements plus stables et libéraux à l’étranger. Ils videraient Israël de son inventivité et de ses solutions novatrices face aux défis critiques.
Soutenir l’industrie high-tech israélienne va au-delà du renforcement de son économie ; c’est renforcer le mouvement pro-démocratie, enrichir l’engagement démocratique et préserver l’avenir d’une nation qui a longtemps été un symbole de progrès dans la région. L’investissement dans l’écosystème high-tech d’Israël allie les domaines de la démocratie et de la prospérité économique : Fortifier le secteur high-tech nourrit directement les principes démocratiques, tandis que la croissance économique, alimentée par l’innovation, renforce le socle même de la démocratie.
Pour conclure, ce n’est pas un secret; le monde a besoin d’une dose de techno pour sauvegarder la démocratie. Investir dans le secteur high-tech d’Israël, c’est donc investir dans la préservation de sa démocratie. Après tout, une démocratie qui tient bon est souvent boostée par la puissante énergie d’innovation qui alimente le cœur de la Nation Startup.
Source : Techcrunch