« Argent, argent, argent…C’est drôle, dès que tu en parles tu attires d’une manière ou d’une autre l’intérêt de l’audience. » Si cette citation faisait sourire lors d’un one-man-show, elle pourrait également servir de mantra craintif pour toute startup cherchant à séduire des investisseurs. En effet, quand ces derniers scrutent le pitch deck d’une startup, ils recherchent quelque chose de bien précis. Bien sûr, ils veulent savoir si l’équipe est excellente, si le marché est gigantesque, si le problème mérite d’être résolu et si la solution est appropriée. Mais ce qu’ils cherchent en priorité, c’est si les fondateurs comprennent vraiment dans quelle aventure ils se sont lancés.
En vous aventurant sur le tapis roulant du capital-risque, vous vous engagez en faveur d’une croissance rapide et explosive. Il le faut : c’est ce qui correspond au modèle de fonctionnement du capital-risque. Et disons-le, ce n’est pas forcément adapté à toutes les entreprises. La réalité de ce type de financement, c’est que votre montant de financement vient avec une date limite très concrète : si vous manquez d’argent, c’est la fin de votre entreprise.
« La règle d’or en capital-risque : Ne jamais manquer d’argent, sous peine de voir son entreprise anéantie ».
Avant d’atteindre ce point critique, l’une des trois choses suivantes doit se produire: soit vous réalisez une opération de sortie (c’est-à-dire que vous êtes acheté ou que vous faites une entrée en bourse), soit vous atteignez votre seuil de rentabilité et vous pouvez opérer l’entreprise à partir de votre flux de trésorerie (autrement dit, vous gagnez plus d’argent que vous ne dépensez), soit vous recueillez un autre tour de financement. Pour les entreprises en phase de démarrage, les deux premières options sont généralement hors de portée, ce qui signifie que vous devez faire preuve de réalisme et de stratégie pour convaincre un autre tour de financement.
C’est ici que les startups sont souvent à la peine. Alors, comment y remédier ? Prenez votre baguette de sorcier financier, une pincée de pragmatisme et une bonne dose d’optimisme pour convaincre.
Source : Techcrunch