person holding black iphone 5

Credits image : Solen Feyissa / Unsplash

HardwareTechnologie
0

Google est-il coupable de partialité politique à travers ses filtres de courrier indésirable ?

Le poids politique est-il déterminé par les filtres de courrier indésirable de Gmail ? L’année dernière, le Comité national républicain (RNC) a intenté une action en justice contre Google, accusant ce dernier de partialité politique concernant ses filtres anti-spam de Gmail. Mais qu’en est-il aujourd’hui ?

Cependant, un juge fédéral a récemment rejeté cette plainte, notant que Google était efficacement protégé par la Section 230 de la loi américaine et que le RNC n’avait pas « suffisamment allégué que Google avait agi de mauvaise foi » en filtrant les emails de campagne, selon The Washington Post. Mais comment Google s’est-il défendu et comment le juge est-il parvenu à sa décision ?

« Le juge affirme que le RNC a échoué à alléguer de manière plausible ses revendications ».

Selon la plainte du RNC, Google aurait intentionnellement marqué « des millions » d’emails du RNC comme spam, entraînant une perte de « dons qu’il aurait prétendument perdus » à la suite de cela. La preuve ? Une étude qui indique que Gmail est plus susceptible que Yahoo et d’autres systèmes de messagerie de marquer les emails républicains comme spam, en dépit du fait qu’un des auteurs de cette étude ait déclaré que ses conclusions ont été triées sur le volet. A-t-on raison de douter de la crédibilité de cette preuve ?

Le juge de la cour de district des États-Unis, Daniel Calabretta, a qualifié le procès de « proche du cas », notant que le RNC n’avait pas réussi à alléguer de manière plausible ses revendications selon lesquelles le filtrage des spams de Google était effectué de mauvaise foi. Google a précisé que les emails en question avaient probablement été signalés comme spam en raison des plaintes des utilisateurs, et il a également souligné les problèmes d’authentification de domaine du RNC et les envois de courriels fréquents comme autres problèmes potentiels.

La cour a également décidé que les emails du RNC pourraient être considérés comme « contestables » en se basant sur la loi CAN-SPAM Act, et le fait que Google les ait étiquetés comme tels était couvert par la section 230, qui offre une immunité aux plateformes en ligne contre les responsabilités civiles basées sur le contenu des tiers. Mention intéressante du juge, les Républicains pourraient encore modifier le procès pour mieux établir l’absence de bonne foi de Google. Mais le feront-ils alors que les élections approchent ?

Par ailleurs, lors des élections de mi-mandat de l’année dernière aux États-Unis, Google a créé une faille permettant aux campagnes politiques de contourner les filtres anti-spam de Gmail. Cependant, le RNC n’a pas profité de ce programme, selon certaines sources. Google a depuis mis fin à cette expérience, suite à des retours majoritairement négatifs de la part du public.

Source : Engadget

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.