Est-ce que « Starfield », l’ambitieux projet de Bethseda, égalera-t-il l’aura mystique de Skyrim, son prédécesseur tant apprécié des joueurs ? Après de nombreux reports, le jeu est enfin disponible, mais malgré son envergure, il semble manquer de l’émerveillement et de l’immensité colonisant l’imaginaire des jeux d’aventures.
Dans Starfield, vous incarnez un personnage évoluant dans les années 2300, à une époque où des centaines de systèmes stellaires ont été colonisées et pourtant le mystère de l’espace perdure. Vous vous joignez à une équipe explorant l’espace, la Constellation, à la recherche d’artefacts mystérieux signalant une présence supérieure. Est-ce que cela vous rappelle quelque chose ? C’est une trame scénaristique typique de la science-fiction. Qu’est-ce qui distingue donc Starfield ?
La richesse de cet univers se trouve dans son ampleur et la liberté offerte au joueur dans son exploration. L’espace ouvert du jeu comprend notamment un millier de planètes. Cependant, contrairement à Skyrim et d’autres jeux du même genre comme Tears of the Kingdom, Elden Ring et Horizon: Forbidden West, l’univers ouvert de Starfield est dispersé à travers de nombreux systèmes stellaires et planètes individuelles rendant l’exploration moins attrayante. Pourquoi cela ?
« L’exploration dans Starfield s’annonce moins attrayante que dans d’autres jeux du genre. »
Par exemple, au lieu de passer d’un point A à un point B en découvrant des lieux d’intérêt, vous devez tout simplement sélectionner les emplacements sur une carte. Le voyage en lui-même est réduit à un écran de chargement. On se sent plus en train de commander un objet stellaire à la carte plutôt qu’en train d’explorer une vaste galaxie.
Par ailleurs, l’incrédulité est mise à l’épreuve par des quêtes annexes peu convaincantes. Une quête vous oblige à scanner chaque planète d’un système pour détecter la présence de saisons solaires – une donnée que l’on aurait cru accessible à ce niveau de technologie. D’autres quêtes délivrent un schéma répétitif où le but final est d’abattre des hordes de pirates de l’espace. Alors, où est le charme de Starfield ?
Le jeu compense ses faiblesses par un soin particulier apporté au design des environnements et des objets. Les designs de vaisseaux, extérieurs et intérieurs, sont impressionnants – dommage qu’ils ne servent principalement qu’à décorer vos écrans de voyage rapide.
En somme, Starfield a assurément du potentiel, mais sa vision pourrait être étriquée par une exploration restrictive et des quêtes répétitives. Mais il est probable que le jeu s’améliore avec le temps, grâce aux correctifs, aux mods et aux affinements, tout comme son prédécesseur. Alors, Starfield brille-t-il d’un éclat vif ou pâlit-il dans l’ombre de Skyrim ?
Source : Techcrunch