Alors, Starfield est-il à la hauteur des attentes ? Ce gigantesque jeu, qui allie voyages interstellaires, combats acharnés, exploration d’aliens, gestion de vaisseaux spatiaux, personnalisation des personnages et rivalités interpersonnelles, prend du temps pour dévoiler toutes ses facettes. Mais qu’arrive-t-il lorsque l’on dépasse cette première impression et que l’on plonge dans la profondeur de ses systèmes ?
Starfield, malgré ses moments de beauté, semble se perdre dans une quête principale qui alterne entre drudgité et déconnexion. Les problèmes sont d’autant plus évidents que les retards dans les images par seconde, les scènes à basse résolution et les plantages réguliers du jeu sur la Xbox Series S rendent l’expérience encore plus frustrante. Alors, dans ce grand univers de science-fiction, qu’est-ce qui retient vraiment notre attention ?
Starfield offre une grande variété d’environnements spatiaux classiques à découvrir. Bethesda prétend qu’il faudrait des centaines d’heures pour interagir avec tout ce que Starfield a à offrir. Mais à quoi ressemblent réellement ces systèmes de jeu tardifs, comme la construction d’avant-postes ou la personnalisation approfondie des vaisseaux ?
Quels sont les véritables défis et les véritables attraits de Starfield?
L’un des points faibles de Starfield est malheureusement son combat. Les batailles à l’arme à feu, bien qu’au cœur du gameplay, paraissent souvent inutiles. Et malgré un certain nombre de combats redondants, le jeu offre-t-il vraiment un combat cohérent et captivant ?
La répétitivité se fait surtout sentir au niveau des armes de Starfield. Toutes se ressemblent étrangement et ne sont pas particulièrement satisfaisantes à utiliser. Les combats semblent avoir été ajoutés au jeu pour plaire aux amateurs de FPS, bien qu’ils soient centraux à la progression. Est-il possible que Starfield ait manqué l’occasion d’offrir une expérience de combat unique et gratifiante ?
Non seulement les armes dans Starfield se ressemblent toutes, mais les bâtiments, quel que soit leur emplacement, se déclinent également en trois grands thèmes : l’utopie lumineuse, le cyberpunk sombre et le laboratoire industriel. Les environnements de combat ont tendance à se fondre les uns dans les autres, avec des plateformes métalliques, des escaliers et des conduits d’aération dans des bases ressemblant à des usines. Les villes, qu’elles soient brillamment futuristes ou sombres et cyberpunk, sont elles aussi étrangement similaires. Mais est-ce que cela signifie que Starfield manque d’originalité?
Starfield offre une vision plutôt stéréotypée de la science-fiction. Bien que le jeu adopte une approche rétrofuturiste, son design semble se limiter à des esthétiques spécifiques déjà largement exploitées par Blade Runner, Star Trek, Star Wars et d’autres franchises très populaires. Est-ce que cela signifie que Starfield n’a rien de nouveau à offrir d’un point de vue visuel ?
Finalement, Starfield est une expérience marquée par ses défauts techniques. Problèmes d’animation, dialogues parfois incompréhensibles et autres bugs viennent freiner l’immersion du joueur. Serait-ce le prix à payer pour un jeu aussi ambitieux que Starfield ?
En fin de compte, Starfield est un jeu de rôle classique de Bethesda de bout en bout. Mais est-ce suffisant pour satisfaire les amateurs de jeux de rôle spatiaux ?
Source : Engadget