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Credits image : Tim Mossholder / Unsplash

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Tech-Talk : la startup Speak « parle » aux investisseurs

« Dis-moi et j’oublie, enseigne-moi et je me souviens, implique-moi et j’apprends. », cette citation de Benjamin Franklin donne le ton pour parler de l’expansion mondiale de Speak, plate-forme d’apprentissage de l’anglais financée par le fonds d’investissement de démarrage d’OpenAI. En ramassant une cool somme de 16 millions de dollars dans un tour de financement de série B-2, c’est le genre de startup qui « parle » aux grands noms. Lachy Groom, l’investisseur providentiel de ce tour, n’est autre qu’un ancien cadre de chez Stripe.

Parce que les bonnes nouvelles ne viennent jamais seules (à moins que tu ne les financent pour ça), nos joyeux camarades de Dropbox, Drew Houston et Arash Ferdowsi, ont également sorti le carnet de chèques. Le total des fonds levés par Speak s’élève désormais à 54 millions de dollars. Connor Zwick, le P-DG de la startup, prévoit de mettre ces jolis dollars à profit pour élargir les horizons de Speak, notamment aux États-Unis d’ici la fin de l’année. On parle ici de la conquête linguistique de la planète entière, allant de Taïwan jusqu’au Brésil, sans oublier l’Allemagne et le Mexique.

Speak compte « parler » à la planète entière en proposant son tutorat à l’intelligence artificielle.

Marrant de remarquer que nos deux fondateurs de Speak, Connor Zwick et Andrew Hsu, initialement boursiers de la Thiel Fellowship, ont mis un an pour développer leurs algorithmes de détection d’accent via… des vidéos YouTube. Quand on vous dit que l’apprentissage passe par tous les moyens. D’ailleurs, c’est une expérience d’apprentissage que Zwick qualifie d’incroyable: « Il a été incroyable de constater que l’expérience d’apprentissage que nous avons passé des années à perfectionner sur un seul marché, la Corée du Sud, a su s’imposer sans presque aucune modification nécessaire sur des marchés et cultures à travers le monde ».

Speak n’est pas décidément pas une application linguistique ordinaire. En effet, les utilisateurs d’Android et iOS peuvent s’entrainer à converser en anglais grâce à une collection d’expériences parlantes interactives. Dites adieu à votre prof trop sévère, notre appli peut tenir des conversations ouvertes et orientées par un « tuteur IA » sur une gamme de sujets tout en donnant un retour sur la prononciation, la grammaire et le vocabulaire.

Toutefois, malgré la concurrence de Duolingo, Yanadoo, ELSA et Loora, Speak n’est pas intimidée. Et pour cause! L’appli a gagné ses galons en devenant l’une des applications éducatives les plus téléchargées en Corée du Sud, avec plus de 100 000 abonnés. Presque 6% de la population de la Corée du Sud, soit près de 3 millions de personnes, ont ainsi appris l’anglais grâce à Speak.

Cerise sur le gâteau, Speak n’est pas simplement un partenaire commercial d’OpenAI. Ils collaborent étroitement pour développer de nouvelles capacités et fonctionnalités. Par exemple, le système de tutorat IA de Speak a profité de l’upgrade de l’IA d’OpenAI, GPT-4 pour fournir des retours « hautement personnalisés et contextuels ». Tout cela pour dire qu’avant d’avoir appris à aligner deux mots avec Speak, on peut dire que tu parles déjà couramment le langage de l’intelligence artificielle.

Pour conclure, on peut dire que Speak sait trouver les mots pour convaincre. Que ce soit dans la Silicon Valley ou à Séoul, cette startup séduit les investisseurs du monde entier. Son secret ? « Parler » à ses utilisateurs à coups d’IA et d’algorithme. Mais attention, si Speak réussit à nous faire parler anglais en un temps record, il se pourrait que nos futurs essayages de costumes soient commentés par une voix métallique nous recommandant « Moi, je choisirais plutôt le bleu. »

Source : Techcrunch

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