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Qui des nazis ou des américains était en tête dans la course à la bombe atomique en 1939 ?

La fission nucléaire, cette percée scientifique de 1938 en Allemagne nazie, a-t-elle enclenché une course à la bombe atomique ? Lorsque les physiciens de Princeton ont appris l’exploit, ils ont été tout feu tout flamme. Mais qu’impliquait réellement cet événement majeur ?

Nommé fission nucléaire, cet événement signifiait non seulement la division d’un atome en deux plus petits, mais aussi la libération d’une quantité d’énergie considérable. Aurait-on pu concevoir une bombe atomique à partir de cette découverte ? C’est ce que pensaient les dirigeants américains. Ainsi, en avril 1939, peu de mois après cette découverte majeure, le programme de l’arme nucléaire allemand, Uranverein, était lancé. Quel a été son impact ?

« Il y avait une grande peur » – Mark Walker

Le programme Uranverein a réuni des esprits brillants, comme Werner Heisenberg, physicien théoricien de génie. En août, Albert Einstein a envoyé une lettre au président Franklin Roosevelt pour lui demander d’accélérer la recherche atomique. La raison ? Les nazis contrôlaient les mines d’uranium en Tchécoslovaquie et avaient cessé de vendre ce matériau précieux. Cette réaction rapide de la part des dirigeants américains n’était-elle pas la preuve d’une course à l’armement nucléaire en marche ?

Cependant, un parallèle peut être fait avec le programme américain, dirigé par le charismatique physicien J. Robert Oppenheimer. Ce programme ne décolla réellement qu’en 1943. En 1945, les États-Unis, soutenus par leur force industrielle et scientifique, avaient réussi à construire, tester et déployer des bombes atomiques. Cependant, les nazis étaient encore loin derrière : ils n’avaient pas de bombe et peinaient à générer la réaction en chaîne atomique nécessaire pour une telle arme. Les nazis étaient-ils réellement en avance dans cette course à la bombe atomique ?

En réalité, le programme nucléaire nazi n’a jamais pris l’avantage. Toutefois, la peur que cela puisse un jour être le cas a continuellement motivé les États-Unis. « Il y avait une grande peur », a confié Mark Walker, historien de l’histoire moderne allemande et de ses ambitions nucléaires. « Il se pourrait que les Allemands soient en tête. Et cela suffisait à les pousser en avant. » En fin de compte, la peur a-t-elle permis aux États-Unis de prendre et de conserver l’ascendant ?

Certainement, Oppenheimer a joué un rôle clé dans le succès du programme américain. Il a constitué un réseau des meilleurs physiciens du pays. L’armée a construit Los Alamos sur un plateau reculé du désert du Nouveau-Mexique, loin des regards indiscrets et facile à sécuriser. De 1943 à 1945, ce laboratoire atomique très actif a fait l’histoire. Mais en même temps, il n’existait pas. Serait-ce là le véritable secret du succès des États-Unis dans la course à la bombe atomique ?

Source : Mashable

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