green leaf in close up photography

Credits image : Alexandre Caron / Unsplash

AstronomieSociétéTechnologie
0

Le financement de l’innovation climatique est-il aussi diversifié qu’il devrait l’être ?

Est-ce que la lutte contre le changement climatique prend une tournure équitable et inclusive ? Les investisseurs et le secteur philanthropique cherchent à combler un déficit de financement annuel de plus de 4 billions de dollars pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C. Cependant, la majorité des ressources restent concentrées dans des marchés spécifiques, avec 81% des capitaux de risque destinés à la technologie climatique se trouvant aux États-Unis, en Europe et en Asie de l’Est. Mais sommes-nous en train de passer à côté d’opportunités ailleurs ?

Le financement pour l’innovation climatique connaît actuellement une hausse sans précédent. Entre 2015 et 2020, le capital-risque destiné à la technologie climatique a bondi de 3,7 milliards à 17 milliards de dollars, puis a grimpé à 53 milliards en 2021. Néanmoins, ces chiffres représentent-ils un vrai progrès vers un futur écologique et équitable ? Pourquoi ces investissements sont-ils si disproportionnés, et que faisons-nous pour changer cela ?

Ces déficits de financement actuels entraînent des occasions manquées d’action climatique là où elles sont le plus nécessaires.

Dans le secteur philanthropique, la lutte contre le changement climatique est à peine une priorité pour quelques donateurs. Seulement un tiers des fondations considèrent le financement d’efforts climatiques. Cependant, la philanthropie joue un rôle clé pour soutenir les innovateurs, en comblant le « vallon de la mort », c’est à dire l’espace troublant entre le lancement d’une idée et la démonstration d’un modèle commercial viable. Alors, si cette capacité est exploitée correctement, pourrions-nous débloquer un énorme potentiel pour l’innovation climatique ?

Ces déficits de financement actuels entraînent des occasions manquées d’action climatique là où elles sont le plus nécessaires. Les pays les moins développés, les peuples indigènes et d’autres groupes qui contribuent le moins à la crise climatique subissent le plus lourd fardeau des émissions historiques. De plus, pour réaliser des résultats équitables en matière d’action climatique, nous devons investir massivement dans les communautés sous-estimées, les organisations de base et les communautés historiquement sous-financées. Et si cette diversité était la clé pour des solutions durables, culturellement responsables et anti-coloniales au changement climatique ?

Des communautés sont en train de développer et de tester des idées pratiques, nées de leurs expériences vécues et de leurs besoins, qui améliorent les moyens de subsistance et la qualité de vie, tout en aidant à s’adapter à des conditions météorologiques plus extrêmes. Cependant, ces solutions ont généralement du mal à s’intégrer dans les modèles de financement traditionnels pour de nombreuses raisons, notamment la nécessité de développement matériel, qui est plus intensif en capital. Alors, que peuvent faire les investisseurs et les philanthropes pour soutenir ces efforts et franchir ces obstacles ?

En somme, les innovateurs qui façonneront et ancreront l’avenir équitable, prospère et stable du climat travaillent déjà dans leurs communautés. Tandis que l’intérêt pour le financement des solutions climatiques monte en flèche, le secteur philanthropique et les investisseurs doivent regarder du côté des innovations des économies émergentes et des collectivités sous-estimées. Alors que le temps presse, investir dans des innovateurs divers pourrait être la solution pragmatique pour répondre à la crise climatique.

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.