a close up of a guitar

Credits image : Luz Cristina Pérez Chávez / Unsplash

SmartphonesSociétéTechnologie
0

« Worldover : un coup de blush sur la normalisation mondiale »

« Un milliardaire est juste un geek qui a réussi. » Et ça, Worldover, la dernière pépite de la technologie basée à Londres semble l’avoir bien compris. Récemment soutenue par un financement de 3,8 millions de dollars (£3 millions), cette startup s’attaque vaillamment à la lourde tâche de simplifier le processus de conformité lors du lancement de nouveaux produits sur plusieurs marchés internationaux. Et pour ne pas nous maquiller la réalité, ils commencent avec l’industrie cosmétique.

Mené par Index Ventures et Chalfen Ventures, le dernier tour de financement a également vu la participation de Entrepreneur First et Plug and Play Ventures. Actuellement, Worldover compte à son actif 20 entreprises utilisant son produit.

« Le règlement diffère d’un pays à l’autre, en particulier pour l’industrie cosmétique. »

Il vous aura certainement sauté aux yeux que Worldover existe pour une raison essentielle : la régulation diffère d’un pays à l’autre, surtout dans le cadre glamour de l’industrie cosmétique. Trois niveaux de complexité font le teint hétérogène de cette industrie : premièrement, quand vous fabriquez un produit, vous devez vous assurer du respect des exigences légales de tous les marchés où vous opérez. Deuxièmement, au-delà des exigences minimales, de nombreux programmes de certification volontaire comme COSMOS, Organic, USDA, Vegan, ECOCERT et cruelty-free s’ajoutent à la palette. Finalement, les exigences de conformité évoluent avec le temps, le produit doit donc constamment être revérifié par rapport aux réglementations actuelles.

Worldover tente d’éliminer les cernes de cette complexité en agrégeant les données importantes sur une seule plateforme. Ce guichet unique permet aux fabricants et marques de cosmétiques d’ajouter leurs produits. Ils peuvent également solliciter leurs fournisseurs pour entrer les données sur les matières premières, assurant ainsi un teint uniforme de la conformité.

Avec Worldover, les fabricants peuvent alors vérifier les formulations, aider à déterminer s’ils répondent aux exigences spécifiques des clients, telle que la certification COSMOS. Et comme l’étagère des produits peut être variée, la plateforme autorise également le stockage de plusieurs versions de formulations en cas de variante de produit.

Equipée d’un bandeau magique, la plateforme génère automatiquement la documentation réglementaire nécessaire, comme le rapport de sécurité du produit cosmétique (Cosmetic Product Safety Report ou CPSR) ou le dossier d’information sur le produit (Product Information File ou PIF). Et si le rouge est mis pour certaines réglementations cosmétiques mondiales (restriction sur un ingrédient), Worldover alerte le fabricant si certains de leurs produits sont concernés.

Bien que l’industrie cosmétique soit hautement réglementée, de nombreuses entreprises rencontrent des problèmes similaires dans d’autres secteurs. Que vous vouliez lancer un jouet ou un appareil électronique alimenté par batterie dans plusieurs marchés, il vous faudra respecter la régulation locale. La co-fondatrice et CEO Edward Alun-Jones y voit donc une opportunité pour agrandir la palette de Worldover bien au-delà de l’industrie cosmétique.

Worldover, conceptuelle comme une passerelle pour entreprises, invite également plusieurs membres d’équipes sur sa plateforme. Une interaction qui permet aux fabricants de cosmétiques de travailler directement avec leurs fournisseurs et leurs clients sur Worldover. Des collaborations qui pourraient donner de belles couleurs au carnet de rendez-vous de la startup.

En mettant du rouge à lèvres sur la paperasse et en éclaircissant le côté obscur de la réglementation, Worldover projette un nouveau visage à l’industrie cosmétique. Mais n’oublions pas, chers lecteurs, de toujours lire les petits caractères… parce que le diable est dans les détails, mais chez Worldover, c’est plutôt l’ange gardien de votre conformité !

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.