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Credits image : Edi Kurniawan / Unsplash

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Fintech : Des vœux et des sous

« L’argent ne fait pas le bonheur, mais un manque d’argent peut aider à le trouver! » Rire à part, nulle part cette réalité n’est aussi apparente que dans le monde en constante évolution des technologies financières (fintech). À première vue, les startups fintech ont semblé bien se porter après la crise financière de 2008, bénéficiant d’une injection massive de liquidités et offrant d’innombrables solutions prometteuses. Mais la situation pourrait ne pas être aussi rose qu’elle ne le semble.

Les réductions importantes des taux d’intérêt dans le sillage de la crise ont encouragé les investisseurs à injecter des capitaux dans ces startups naissantes et ont permis l’émergence de nouveaux modèles économiques. Cependant, beaucoup de ces modèles concluants étaient basés sur une ère d’argent bon marché et ne seraient pas viables dans d’autres circonstances.

Par exemple, le confort des applications fintech, leurs frais réduits ou non existants, et leurs taux d’intérêt ou remises plus élevés ont séduit facilement les consommateurs. Pourtant, se sont-ils arrêtés pour réfléchir à des questions plus fondamentales ? Les fondamentaux économiques de ces fintechs sont-ils viables sur le long terme ? Peuvent-ils résister à un changement majeur dans les conditions économiques mondiales ? Probablement pas.

« Les fintechs oublient parfois qu’elles sont d’abord et avant tout des entreprises technologiques. »

Aujourd’hui, alors que les banques centrales ont considérablement augmenté les taux d’intérêt face à l’inflation et que les coûts d’emprunt montent en flèche pour les entreprises fintech, le modèle économique qui a permis de gagner le cœur des consommateurs semble de plus en plus précaire. En somme, le château de cartes menace de s’effondrer.

De nombreuses fintechs retirent l’essentiel de leurs revenus des frais d’interchange. Ces commissions sont invisibles pour les consommateurs, mais elles représentent pour ces entreprises une véritable bouée de sauvetage. Alors que le potentiel de revenus de ces sociétés est plafonné à un pourcentage fixe de l’activité d’achat de leurs clients, leurs coûts d’emprunt peuvent dégringoler dangereusement.

Bien que ces institutions soient encore en vie, elles font face à un avenir incertain. Les fintechs prospéreront si elles adaptent leurs stratégies, que ce soit en remettant en question les incitations qu’elles offrent à leurs clients ou en diversifiant leur portefeuille de produits.

Pour résumer, si l’argent ne fait pas le bonheur, il ne fait aucun doute que le manque d’argent pousse à trouver des solutions audacieuses. Et qui sait, cet épisode pourrait donner naissance à un nouveau proverbe : « Les fintechs auront toujours besoin de quelques pièces à jeter dans le puits des souhaits! »

Source : Techcrunch

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