Est-ce que les entreprises indiennes pourraient bientôt se cotiser sur les marchés boursiers étrangers, comme la Bourse de Londres? C’est la question soulevée par la ministre des Finances indienne, Nirmala Sitharaman, lundi.
Est-ce qu’il ne serait pas logique, pour une des places boursières les plus importantes et lourdes en actions technologiques après la Bourse de New York et le Nasdaq, d’accueillir les entreprises indiennes? L’Inde avait déjà envisagé d’autoriser la cotation à l’étranger de ses entreprises en 2020, mais l’idée avait ensuite été mise de côté. Serait-ce donc un retour en force?
« Nous sommes particulièrement satisfaits d’avoir franchi une étape importante avec la première confirmation de l’Inde qu’elle étudiera la Bourse de Londres comme destination internationale pour la cotation directe des entreprises indiennes », a déclaré le ministre des Finances britannique, Jeremy Hunt, lors d’une conférence de presse. Cela augure-t-il un avenir brillant pour les startups indiennes sur la bourse londonienne?
Les nouvelles délibérations arrivent au moment où de nombreuses startups en Inde envisagent d’entrer en bourse.
L’Inde évalue depuis des années des moyens d’aider les entreprises locales à accéder à un capital plus large et à atteindre des valorisations plus élevées. Les entreprises de services financiers, les entreprises de consommation, les opérateurs d’énergie et de matériaux dominent les bourses indiennes. Alors, n’est-ce pas le moment idéal pour les entreprises technologiques de prendre leur envol?
Une analyse de Mirae Asset plus tôt cette année a projeté que l’indice des bourses indiennes connaîtra une croissance disproportionnée des actions technologiques au cours des deux prochaines décennies. Ainsi, n’est-il pas évident que les startups indiennes envisagent de s’introduire en bourse?
Si les startups indiennes envisagent de s’introduire en bourse, elles privilégieront probablement les bourses où le public comprend mieux leurs modèles d’entreprise et est plus à l’aise avec le profil de risque associé aux entreprises technologiques. Le passage à la cotation étrangère pourrait-il donc renforcer l’attrait des entreprises technologiques indiennes?
Source : Techcrunch