« Qui n’avance pas, recule, » dit-on. Comme amateur de technologie, je dirais plutôt, « qui n’adopte pas les nouvelles apps, sombre dans l’obscurité numérique ». Et voyez-vous, nos amis de chez Bluesky en sont conscients.
Un grand merci à Rose Wang, la stratège en herbe de Bluesky, qui a partagé l’excitation du moment en postant un instantané du succès à couper le souffle de l’application sur X, ex-Twitter. X, un compétiteur majeur, est connu pour son accès restreint, distribué uniquement par le biais des existants, procurant ainsi un sentiment chaleureux de convivialité pendant qu’il grimpe majestueusement l’échelle des succès.
Ah, ne confondons pas les installations avec les utilisateurs, nos chers lecteurs! En juillet, nous avons déjà signalé que Bluesky avait dépassé le cap du million d’installations, mais le cap du million d’utilisateurs n’a été atteint que maintenant. Pourquoi cette petite confusion? Eh bien, avec un peu de calcul et d’esprit de déduction, il s’avère qu’un bon nombre de personnes ont téléchargé l’application sans avoir un code d’invitation pour s’y connecter.
Bluesky a atteint un nouveau milestone: 1 million de personnes ont pour la première fois pu créé un compte.
Alors que du côté de Threads, le concurrent de Meta à l’intention de X et Twitter, le scénario est diamétralement opposé. Offrant une expérience d’intégration facile et conviviale, Threads a explosé le marché en attirant 30 millions d’inscriptions en moins de 24 heures. Et tenez-vous bien, ils ont atteint le cap des 100 millions d’utilisateurs en cinq jours seulement.
Il est clair que le chemin de Bluesky diffère de celui de Threads. En effet, l’activité de Bluesky semble aller bon train parmi son petit mais fervent groupe d’adoptants précoces, tandis que Threads ne peut pas en dire autant de ses plus de 100 millions d’utilisateurs qui se sont lancés sur la nouvelle application aux premières heures.
Pour elles, une question se pose : « Ciconia ciconia » ou comment attraper la cigogne? A cette question, Bluesky a rapidement défini son propre style avec des mèmes surréalistes, des posts passionnés, et une volée d’inventivité. Alors, qui dit que le succès ne rime pas avec humour?
Source : Techcrunch