Un autre jour, une autre levée de fonds monstrueuse pour une entreprise de batteries EV. Est-ce une tendance qui se poursuit ou simplement une coïncidence?
Cette fois-ci, c’est Verkor, le constructeur de batteries français soutenu par Renault, qui a annoncé jeudi avoir sécurisé « plus de 2 milliards d’euros » – soit environ 2,1 milliards de dollars américains – pour accélérer la construction de son gigafactory à Dunkerque. Verkor produit des modules de batterie en forme de pochette et cylindriques pour les véhicules électriques et les sites de stockage d’énergie. Mais à quoi servent exactement ces fonds ?
La levée de fonds comprend 850 millions d’euros de série C et 600 millions d’euros de prêts de la Banque européenne d’investissement.
La somme énorme comprend un tour de financement de série C de 850 millions d’euros ainsi que 600 millions d’euros de prêts de la Banque européenne d’investissement de l’UE, selon un communiqué de Verkor. Cette somme de $2,15 milliards compte également 650 millions d’euros de subventions françaises pas encore approuvées, en attente d’une validation finale de la Commission européenne. Mais ces subventions seront-elles réellement accordées ?
Le gestionnaire d’actifs australien Macquarie, l’investisseur français en infrastructures Meridiam et Renault ont participé à la levée de fonds, parmi d’autres investisseurs. Verkor prétend qu’il s’agit de la « plus grande levée de fonds en capital » pour une startup française à ce jour, bien que l’entreprise prenne clairement quelques libertés avec son utilisation du terme « startup ». Ceci pose la question, pouvons-nous toujours considérer Verkor comme une startup ?
Dans le même communiqué, l’entreprise a cité le président Emmanuel Macron qui a qualifié l’accord de « signe audacieux de notre ambition de réindustrialisation ». Que signifie ce ralliement politique majeur pour l’avenir de Verkor et de l’industrie des batteries en France ?
D’autres récentes transactions notables pour les entreprises de batteries comprennent la levée de 542 millions de dollars d’Ascend Elements et le tour de 200 millions de dollars de Lyten. Ces levées de fonds sont-elles un indicateur de la santé de l’industrie des batteries ou sont-elles simplement que les acteurs du marché sont en train de gonfler leur valeur ?
Source : Techcrunch
