Qu’est-ce qui se passe en réalité à des millions de kilomètres de nous, sur un astéroïde nommé Bennu ? Lorsque le robot de la NASA a prélevé un échantillon de gravier de cet astéroïde situé à 200 millions de miles de la Terre, les scientifiques ont été stupéfaits.
Bennu, un antique îlot spatial de la taille de l’Empire State Building, n’a pas l’aspect ni le comportement attendus. Les premières lectures de température laissaient penser qu’il était recouvert de minuscules cailloux. Or, les images rapprochées ont révélé des rochers et une surface qui agit comme une boule de plastique. Les chercheurs supposent que ces rochers pourraient être truffés de trous, créant ainsi un amas de débris très faible.
« L’équipe de la mission OSIRIS-Rex a supposé que ces roches pourraient être pleines de trous, formant un amas de débris très faible. »
C’était il y a trois ans. Aujourd’hui, la sonde spatiale se rapproche de la Terre et l’équipe se prépare à la commander pour qu’elle dépose l’échantillon à 63 000 miles au-dessus de notre planète. Mais ces échantillons pourront-ils réellement nous éclairer davantage sur la nature de Bennu ?
De plus, la NASA semble avoir fait appel à des forces singulières pour cette mission. En effet, le frère Robert J. Macke, qui est en charge de la collection de météorites du Vatican, a conçu un dispositif sur mesure qui s’insérera dans la boîte à gants où les scientifiques manipuleront l’échantillon. Ce jésuite quittera alors Castel Gandolfo, lieu de villégiature estivale du pape, et se rendra au Johnson Space Center à Houston. Là, il revêtira une combinaison de protection sur sa collerette romaine et aidera les scientifiques à utiliser son pycnomètre, un instrument de mesure de la densité de minuscules grains de gravier.
Cela nous amène à nous demander : Se pourrait-il que les roches de Bennu nous réservent encore d’autres surprises ? Et quelle est réellement l’importance de la contribution du Vatican à cette mission spatiale ?
Source : Mashable
