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Babbel réussira-t-il à conquérir le secteur des extensions de navigateur ?

Que se passe-t-il lorsque deux géants de l’apprentissage des langues se rencontrent ? Babbel, le service d’apprentissage des langues basé sur l’abonnement populaire, a annoncé aujourd’hui l’acquisition de Toucan, l’extension de navigateur d’apprentissage des langues bien financé. Mais qu’est-il à noter ici ?

Toucan, au final, s’est retrouvé en liquidation plus tôt cette année, même si son service est resté en ligne. Aucun des co-fondateurs ou employés de Toucan ne rejoindra Babbel, qui n’achète que la technologie de Toucan. Ce dernier continuera d’être exploité sous le nom de ‘Toucan by Babbel’ et sera intégré à l’écosystème d’applications et autres ressources d’apprentissage des langues de Babbel. Un ajout intéressant est que Babbel envisage de déplacer tous les services payants de Toucan dans la catégorie gratuite de l’extension. Mais l’acquisition ira-t-elle plus loin ?

Le coeur de Toucan est constitué d’une extension de navigateur qui permet d’enrichir son vocabulaire en remplaçant les mots sur les sites que vous parcourez par leurs traductions dans la langue que vous essayez d’apprendre.

Cette extension est disponible pour l’apprentissage de l’anglais, de l’espagnol, du français, du japonais, de l’allemand, du coréen, du portugais, de l’italien, de l’arabe, du chinois (mandarin), de l’hébreu et de l’hindi. S’il est vrai que Babbel ne propose pas de cours pour certaines de ces langues, comme le mandarin et le japonais, il continue cependant de les soutenir à travers Toucan. Pourrait-il en rajouter davantage à l’avenir ?

Il est notoirement difficile de monétiser les extensions web. Malgré plus de 300 000 téléchargements et une note de 4,7/5 sur le Chrome Web Store, ainsi qu’un financement total d’environ 30 millions de dollars (dont une augmentation de capital de série A de 20 millions de dollars), Toucan n’a clairement pas été en mesure de devenir une entreprise rentable. Babbel, avec son modèle d’affaires, pourrait-il réussir là où Toucan a échoué ?

L’avantage pour Babbel, c’est qu’il n’a pas besoin que Toucan soit une entreprise rentable. Au lieu de cela, il peut l’utiliser comme un moteur de référencement pour attirer plus d’utilisateurs dans l’écosystème de Babbel et offrir plus de valeur à ses abonnés existants. Mais est-ce que cela sera suffisant pour que Babbel s’impose encore plus sur le marché ?

Babbel réussira-t-il à conquérir le secteur des extensions de navigateur ?

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Source : Techcrunch

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