“On ne décroche pas toujours les étoiles” pourrait être le devis inscrit au bureau de Rocket Lab ces derniers jours. Leur 41ème mission Electron au service de Capella Space s’est terminée en panne le mardi matin, avec des problèmes apparaissant brusquement après la séparation de la phase environ 2 minutes et demie après le lancement.
La vidéo en direct de la fusée a cessé de fonctionner peu de temps après l’ignition du moteur du deuxième étage. Autour de 45 secondes après la séparation de la phase, le directeur de lancement a déclaré: “Toutes les stations, nous avons connu une anomalie. » Un mot chic pour dire « Houston, nous avons un problème. »
Nous sommes toujours dans l’espace, et chaque échec, aussi douloureux soit-il, est l’occasion d’apprendre et de revenir plus fort.
Quelle belle galette ! C’est le quatrième échec de mission de Rocket Lab, et le premier depuis mai 2021. Même pour les stars du cosmos, la vie peut être un feu d’artifice qui fait « pouf » au lieu de « boom ».
La prochaine mission de la société, qui devait être lancée avant la fin du troisième trimestre, est repoussée pendant qu’ils mettent en place des « actions correctives » pour résoudre la cause profonde. On peut dire qu’ils ajustent leurs turboréacteurs pour un nouvel envol.
En attendant, Rocket Lab a dit qu’il fournirait des prévisions de revenus révisées pour ce trimestre. Dans un rapport de résultats pour le deuxième trimestre, la société avait prévu des revenus d’environ 30 millions de dollars provenant du lancement. Au total, Rocket Lab envisageait d’engranger entre 73 et 77 millions de dollars, la majorité provenant de sa division des systèmes spatiaux.
La fusée Electron de Rocket Lab est la deuxième fusée américaine la plus volée, derrière le Falcon 9 de SpaceX. La société avait précédemment déployé un certain nombre d’engins spatiaux pour Capella, qui construit et exploite une constellation de satellites radar à synthèse d’ouverture.
Il semble que pour Rocket Lab, le ciel n’est pas toujours sans nuage. Mais comme toujours dans l’espace, chaque échec est une nouvelle occasion de briller. Comme on dit souvent, « Après la pluie, vient l’électron-beau temps ».
Source : Techcrunch