« Dans le monde des startups, on ne dit pas ‘Je suis perdu’, on dit ‘Je suis en phase avec la plateforme Pryon’ !
Blague à part, notre cher ami digital, Pryon, vient de recevoir un beau chèque de 100 millions de dollars pour développer sa plateforme AI, spécialisée dans la recherche d’informations et l’extraction de données de bases de connaissances d’entreprise. Le tout est gracieusement signé par le Fonds américain de technologie innovante dirigé par Thomas Tull. Igor Jablokov, le fondateur de Pryon, affirme que cet argent frais sera utilisé pour soutenir la croissance générale de Pryon, élargir son équipe, renforcer sa présence sur les marchés internationaux et augmenter ses partenariats stratégiques.
« La startup Pryon, valorisée entre 500 millions et 750 millions de dollars, va ainsi pouvoir nourrir sa croissance exponentielle. »
Vous vous demandez peut-être si Pryon est une simple assistante vocale, un petit quelque chose de sorti de la saga ‘Her’ ? Eh bien non ! Il ne parle pas, mais il assiste et bien plus encore.
Jablokov le décrit comme un « tissu de connaissances » capable d’interagir avec un bot de discussion tiers ou un autre canal, ingérant des données variées telles que l’audio, les images, le texte et la vidéo pour les convertir en un format exploitable et recherchable par tout système connecté à lui.
Suivant le même fonctionnement qu’Amazon Kendra, Pryon se sert d’outils de connectivité pour unifier et indexer des sources d’informations disparates provenant de bases de données. Cependant, Jablokov revendique que Pryon est jusqu’à 2 fois plus précis et 10 fois plus rapide que Kendra, et peut indexer des milliards de documents contre une limite de 100 000 documents pour Kendra.
Le dessin est clair : avec Pryon, les organisations n’ont pas besoin de migrer leur contenu. La plateforme se superpose aux systèmes existants sans nécessiter de réapprentissage pour les utilisateurs. Elle comprend même votre vieux contenu poussiéreux grâce à la vision par ordinateur, la reconnaissance optique de caractères et la reconnaissance de l’écriture manuscrite.
Côté confidentialité, Jablokov prétend qu’il faut moins d’une seconde à Pryon pour créer, mettre à jour ou supprimer du contenu sur la plateforme d’une manière respectueuse de la vie privée, et que la plateforme ne laisse aucune trace de son travail d’indexation. C’est sûr, on n’a pas fini de faire des blagues sur Pryon !
Source : Techcrunch