Est-ce que vous avez déjà entendu parler de la startup française Stoïk ? Spécialisée dans le domaine de l’assurance contre les cyber-risques pour les petites et moyennes entreprises, la société connaît un succès fulgurant en France. Alors que son fonctionnement rappelle celui du géant américain Coalition, Stoïk lève aujourd’hui 10 millions d’euros pour étendre son marché au-delà des frontières françaises. Mais quel est son plan d’action ?
Stoïk a récemment annoncé son expansion vers l’Allemagne, un marché jugé stratégique, avec à sa tête Franziska Geier. Mais comment cette startup a-t-elle réussi à convaincre la scène de l’investissement tech pour financer cette expansion ? La levée de fonds a été menée par Munich Re Ventures, le fonds de capital-risque du géant de l’assurance, accompagnée d’Opera Tech Ventures. Les investisseurs existants, Andreessen Horowitz et Alven ont également décidé de remettre au pot. Que représente cette confiance renouvelée pour Stoïk ?
La cible de Stoïk ? Les PME. En réalité, ces petites entreprises sont particulièrement vulnérables face aux attaques numériques, typiquement les ransomwares. Alors quel service propose précisément Stoïk ? La société offre une hotline à laquelle les clients peuvent faire appel dès qu’ils sont confrontés à un incident numérique.
« La hotline de Stoïk est un outil précieux pour les PME face aux cyberattaques. »
En plus de cette assistance, Stoïk couvre également la perte de revenus (marge brute d’exploitation) pendant un incident, tout en fournissant également une responsabilité tierce en cas de réclamation suite à une violation de données. Mais la société se contente-t-elle de jouer la carte de la réactivité ?
Il est intéressant de noter que Stoïk n’est pas uniquement passive dans sa gestion des cyberincidents. En effet, la startup surveille également activement les enregistrements DNS et scanne les bases de données en ligne à la recherche de fuites de mots de passe associées à ce nom de domaine. De plus, à l’instar de Riot, Stoïk a créé un programme de sensibilisation à la cybersécurité pour les employés, avec des simulations de phishing et des tutoriels. On peut donc parler d’une véritable offre clé en mains, non ?
De fait, à ce jour, environ 2 000 entreprises ont souscrit à Stoïk. La startup a changé de stratégie et a cessé de vendre son produit d’assurance sur son site Web. Désormais, elle travaille avec des courtiers d’assurance tiers. Environ 1 500 courtiers proposent les produits Soïk à leurs clients. Alors, à l’heure de l’expansion internationale de Stoïk, quelle sera la place des courtiers dans cette nouvelle aventure ?
Source : Techcrunch