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« NeurON ou NeurOFF : Neuralink allume la lumière de la BCI »

« Connecté, je suis! Cyber Jedi deviendras, » dirait peut-être Yoda s’il suivait les aventures de Neuralink, la firme d’Elon Musk. Après une entrée en scène quelque peu retardée, elle est enfin prête à recruter des participants humains pour son intéressant et controversé programme PRIME, acronyme de Precise Robotically Implanted Brain-Computer Interface. Ce sont les premiers essais sur l’homme, qui auraient dû être lancés il y a quatre mois. Etonnamment, Synchron, leur rival, est déjà sur le marché, devançant Musk et son équipe.

Nous avons tous rêvé d’une vie à la Matrix, où l’apprentissage du kung fu n’était qu’à un téléchargement près. Malheureusement, les participants à l’étude PRIME ne surferont pas sur le web de l’esprit, mais chercheront à « contrôler des appareils externes avec leurs pensées », qui est l’objectif actuel. La technologie BCI, une passerelle entre l’esprit humain et les machines, convertit nos signaux électriques analogiques en signaux numériques que les machines peuvent comprendre.

« Contrôler un ordinateur avec ses pensées n’est plus de la science-fiction grâce à Neuralink ».

Le système N1 de Neuralink utilise un réseau de sondes fines comme des cheveux, l’Utah Array, qui est inséré lors d’une chirurgie robotique à petite incision. Ce réseau est placé sur le cortex moteur pour enregistrer les impulsions électriques et les transmettre. Et vous pensiez qu’un téléphone portable sans fil était assez impressionnant! Le but initial de la BCI est de permettre aux gens de contrôler un curseur d’ordinateur ou un clavier uniquement avec leurs pensées.

Bien sûr, le chemin vers la cybernétique est pavé de problèmes éthiques. Neuralink a été accusée l’année dernière d’avoir causé la souffrance inutile et la mort de dizaines d’animaux de laboratoire. Cela a conduit à une enquête du USDA pour cruauté envers les animaux et a conduit la FDA à refuser la demande d’accélérer les essais sur l’homme. Néanmoins, l’étude PRIME est maintenant possible grâce à l’exemption accordée par la FDA pour un dispositif expérimental (IDE) en mai de cette année.

Cependant, une chose est sûre. Elon Musk n’a jamais peur de repousser les limites, d’essayer quelque chose de nouveau et d’audacieux. Il continue de brouiller les frontières entre science et science-fiction, et même si ses projets sont parfois ambitieux, ils sont prometteurs. Il y a encore un long chemin à parcourir avant que la BCI ne devienne un outil quotidien dans nos vies, mais la première étape est en cours.

Alors à vous, les amateurs de cyborgs, restez branchés ! Qui sait, peut-être qu’un jour nous contrôlerons nos robots aspirateurs avec notre esprit et apprendrons le piano pendant notre sommeil. En conclusion, je dirais : « Ne sous-estimez jamais le pouvoir du côté techno de la Force ! »

Source : Engadget

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