multicolored swimming pool floaters

Credits image : Siora Photography / Unsplash

Technologie
0

Chloro Terminator : AvantGuard donne une nouvelle mission au chlore

« Le chlore n’est pas juste l’agent de nettoyage de votre piscine du dimanche, c’est aussi potentiellement le Terminator des microbes. » Voici comment AvantGuard, bien qu’initialement fondée en 2018 en tant que Halomine à l’Université de Cornell, envisage le chlore. La start-up lie de manière innovante le chlore à un composé organique, le N-halamine, employé couramment pour combiner l’azote et le chlore. Le résultat ? Une capacité antibactérienne spectaculairement mortelle pour le monde microbien.

AvantGuard détient une licence de technologie N-halamine de l’Université de Cornell et de l’Université Auburn. Fondée en 2019, l’entreprise a été rejointe par Edward « Ted » Eveleth en 2019, et est maintenant en plein essor grâce à sa vision révolutionnaire du chlore.

Ce qu’AvantGuard fait de plus extraordinaire, c’est de transformer un classique désinfectant à base de chlore en une version polymère. Cela permet à la start-up de faire – comme dirait Eveleth à TechCrunch – « toutes sortes de choses cool et intéressantes » avec les halamines. Du collage sur une surface à l’ajout d’autres fonctionnalités empêchant les protéines d’y adhérer, il peut faire de n’importe quelle surface une surface antimicrobienne.

« AvantGuard détourne le chlore pour en faire un polymère cool et plein de potentiel. »

Mais ce polymère ne s’arrête pas aux surfaces : il a des douzaines d’utilisations, de la purification de l’eau à une pommade pour traiter l’acné, un antifongique topique et même des usages médicaux tels que les pansements ou les revêtements qui protègent les dispositifs médicaux pendant des mois. Potentiellement, l’impact sur le marché pourrait dépasser les $70 milliards.

Le produit phare d’AvantGuard est un revêtement antimicrobien en spray nommé 247. Il se pulvérise et laisse un film transparent en séchant. Utilisé conjointement avec un désinfectant chloré, il relie le chlore à une surface de manière à ne pas s’effacer facilement. De plus, 247 peut être pulvérisé sur une multitude de surfaces, y compris des tissus, ce qui est très utile pour les pansements par exemple.

 

Le produit doit actuellement être appliqué tous les trimestres, mais Eveleth espère pouvoir l’utiliser annuellement une fois que tous les tests seront terminés. Il envisage une approbation réglementaire pour 247 en 2024.

La petite boutique d’Eveleth a déjà levé plus de 8 millions de dollars en subventions auprès de divers instituts de santé et de la National Science Foundation, ainsi que 4 millions de dollars en actions. Pendant ce temps, elle travaille sur un partenariat stratégique avec une entreprise de dispositifs médicaux et se concentre sur la création d’un produit antifongique. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’AvantGuard est, elle-même, une véritable avant-garde lorsqu’il s’agit de transformer notre perception du chlore.

Il semblerait que notre ligne de défense de premier ordre contre tous les agents pathogènes sur toutes les surfaces, y compris notre peau, soit à portée de main, sifflotant doucement : « Hasta la vista, baby ».

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.